Notices biographiques

personnels nazis


Extrait de

Pour eux «c’était le bon temps», la vie ordinaire
des bourreaux nazis

, ,


Traduit de l’allemand par Métais-Bührendt. Éditions Plon, 1989.
© Éditions Plon 1989
Reproduction interdite - No reproduction

Document original en allemand / Deutsches Original


BARBEL, Heinrich: SS Rottenführer. En activité dans les centres d’«Euthanasie» de Grafeneck et de Hartheim, par la suite à Belzec et Sobibor.

BAUER, Erich: Conducteur de tramways, membre des SA. Chauffeur pour l’organisation «Euthanasie». Accède au grade de SS Oberscharführer à Sobibor où les détenus le surnomment le «Maître gazier» ou «Baigneur», c’est à dire le chef des bains. Formé à la maintenance du moteur de gazage par Erich Fuchs. Il a assassiné au moins 3000 Juifs (jugement du tribunal d’instance de Hagen prononce contre Fuchs). Condamné en 1950 par la cour d’assises de Berlin Moabit à la réclusion à perpétuité.

BECKER, August: Docteur ès lettres, chimiste. Entre au N.S.D.A.P. en 1930, dans les SS en 1931. A partir de 1938, au service II du R.S.H.A. De janvier 1940 à octobre 1941, il est le spécialiste du gazage à la T4 et dépend du service IID du R.S.H.A. jusqu’à l’automne 1942, il est chargé d’inspecter les véhicules de gazage. Puis il est employé à la Zentralhandelsgesellschaft Ost* et par le R.S.H.A. dans l’Abwehr. II est nommé SS Untersturmführer en 1942. Représentant de commerce après 1945. En 1960, vu son état général, il est déclaré dans l’incapacité de subir tout interrogatoire ou de purger toute peine.

* N.d.T.: société gérant les échanges commerciaux avec les territoires occupés de l’Est, prête nom, car il s’agissait surtout de revendre les biens confisqués aux Juifs et aux Russes au fur et à mesure de l’avancée allemande.

BLASKOWITZ, Johannes: A la tête de la VIIIe Armée lors de la campagne de Pologne, il prend le haut commandement à l’Est en octobre 1939. Rédige deux mémorandums sur les atrocités commises par les SS et la police en Pologne. En France à partir d’octobre 1940, suspendu à plusieurs reprises de ses fonctions. S’abstient en raison des critiques formulées contre lui. En mai 1944, au haut commandement du groupe d’armées G en Hollande, où il capitule devant les Anglais le 5 mai 1945. Accusé par les Alliés de corresponsabilité dans des crimes de guerre de moindre gravité, il se suicide le 5 février 1948 à la prison de Nuremberg (saute par la fenêtre).

BLOBEL, Paul: SS Standartenführer, commandant du SK 4a[N.d.T.: commando spécial] appartenant au groupe C. 60000 personnes, au moins, pour la plupart des Juifs, ont été victimes des agissements de Blobel (Babij Yar). A partir de 1942, il est chargé de faire disparaître les charniers à l’Est. Condamné à mort par le tribunal de Nuremberg en 1948, il est exécuté en 1951 à Landsberg.

BÖRNER, Gerhardt: Directeur des services de l’intendance au centre de gazage de Sonnenstein. SS Untersturmführer à Chelmno.

BOTHMANN, Hans: Krimminalkommissar* et SS Hauptsturmführer. Commandant du camp de Chelmno. Se suicide en 1946 dans une prison britannique.

* N.d.T.: dépendant de la Sicherheitspolizei, elle même travaillant en étroite collaboration avec les SS et le SD, ce titre ne peut être assimilé à celui d’un commissaire de la police judiciaire.

BRACK, Victor: SS Oberführer, directeur du service central II à la Chancellerie du Führer. Organise l’opération «Euthanasie». Participe à la construction des camps d’extermination prévus dans le «Plan Reinhard». Condamné à mort lors du procès des médecins à Nuremberg, exécuté à Landsberg.

BURMEISTER, Walter: SS Unterscharführer. Chauffeur de Lange à la Stapo* de Posen (Posnan). A la fin de l’automne 1941, il est muté à Chelmno comme conducteur de véhicules de gazage. Condamné à 13 ans de détention pour complicité dans l’assassinat de plus de 150 000 personnes.

* N.d.T.: pour Staatspolizei, police d’État ; ne pas confondre avec la Gestapo.

CALLSSEN, Kuno: Porte parole personnel d’Ohlendorf au service III du R.S.H.A. SS Hautpsturmführer (plus tard Sturmbannführer). Commande une section des commandos et est à plusieurs reprises le suppléant de Blobel. Condamné à 7 ans de réclusion en 1973 (cour d’assises de Darmstadt).

CARL, Heinrich: Avant la guerre, trésorier de la section cantonale du N.S.D.A.P à Rendsburg. Il est nommé commissaire de la région de Sluzk à partir de 1941. Après 1945, secrétaire dans un cabinet d’avocat. Décédé en 1959.

DACHSEL, Arthur: Chargé d’incinérer les cadavres au centre d’euthanasie de Sonnenstein. Employé à Sobibor et à Belzec. Brigadier réserviste de police. Promu brigadier chef par Himmler en raison de ses mérites dans le «Plan Reinhard».

DIETRICH, Fritz: Docteur ès lettres, SS et chef de la police locale à Libau de septembre 1941 à novembre 1943. SS Obersturmbannführer. Exécuté à Landsberg en 1948.

EBERL, Irmfried: Docteur en médecine, SS Untersturmführer. Directeur des centres de gazage de Brandebourg et de Bernburg. Puis commandant de Treblinka. Relevé peu après, puis de nouveau muté à Bernburg. Se pend en 1948 dans sa cellule de détention préventive.

EHLERS, Ernst: Dr, SS Obersturmbannführer, groupe spécial B. Commandant de la Sicherheitspolizei et du SD à Bruxelles au début 1944. Après 1945, conseiller au tribunal administratif du Schleswig Holstein. Se suicide le 4 octobre 1980, peu après l’ouverture des audiences aux assises de Flensburg où il est inculpé pour meurtre (activités en tant que chef de la Sicherheitspolizei et du SD à Bruxelles).

EICHMANN, Adolf: SS Obersturmbannführer. Directeur du «Judenreferat*»[N.d.T.: Service des affaires juives] au R.S.H.A. En tant que «rond de cuir du génocide», il organise la déportation des Juifs vers les camps d’extermination. Prisonnier des Américains, il s’enfuit. Grâce à l’aide de l’Église, il part pour l’Argentine en 1946 et y vit dans la clandestinité. Après son enlèvement par des agents des services secrets israéliens, il est jugé en 1961. Il est condamné à mort et exécuté le 1er juin 1962.

ERREN, Gerhard: Professeur de gymnastique. National socialiste depuis 1931, n’a d’abord pas pu entrer au parti (adhésion officielle le 1er mai 1933) parce qu’il appartenait au corps franc de la protection des frontières «Oberschlesische Landesschützen) qui dépendait de la Reichswehr. 1933 1934: employé par un centre sportif du Gau de Haute Silésie. A partir de 1934, responsable politique et permanent au N.S.D.A.P. De 1937 à la déclaration de guerre, Kameradschaftsführer de l’Ordensburg Krössinsee. D’août 1941 à juillet 1944, commissaire régional et chef politique du N.S.D.A.P. de Slonim (Territoires ruthènes). Entrée dans les SS le 2 mars 1944 avec le grade de Sturmbannführer. En 1945, il est directeur d’un centre de formation idéologique (mots d’ordre: tenir coûte que coûte). 1950, il entre dans l’enseignement à Hambourg. Il est suspendu de ses fonctions en 1960. De 1961 à 1971, il enseigne dans des écoles privées. En 1974, le tribunal de Hambourg le condamne à la réclusion à perpétuité. Lors du jugement, Erren est décrit comme un «homme de la race des seigneurs» qui parcourait les rues de Slonim avec son chien et son fouet et frappait les Juifs en public.

FINDEISEN, Wllhelm: SS Oberscharführer, chauffeur de Heydrich, puis chauffeur d’un véhicule de gazage au SK 4a. Condamné pour complicité.

FRANZ, Kurt: Cuisinier, n’est membre ni du N.S.D.A.P. ni d’une organisation annexe. Entre chez les SS en 1937 (IIIe SS Totenkopfstandarte* Thüringen), puis fait partie des équipes de gardes au KL de Buchenwald. A la fin 1939, il est muté à la Chancellerie du Führer puis dans les centres d’«Euthanasie» de Grafeneck, Brandebourg, Hartheim et Sonnenstein. A Belzec à partir du printemps 1942, à Treblinka en été 1942. Il y commande les équipes de sentinelles ukrainiennes et devient le suppléant du commandant du camp. Les détenus l’appelaient «Poupée» à cause de son apparence très soignée. Nommé au grade de SS Untersturmführer à la demande expresse de Himmler. Il est à Trieste et en Italie du Nord (lutte contre les Juifs et la résistance). Après 1945, ouvrier maçon dans la construction de ponts. De 1949 jusqu’à son arrestation, en décembre 1959, il travaille comme cuisinier. En 1965, lors du fameux procès de Treblinka devant le tribunal de Düsseldorf, il est condamné à la réclusion à perpétuité. On peut lire dans le jugement: «Il brutalisait, boxait, rossait et assassinait si ca lui faisait plaisir et quand il en avait envie. Il ne trouvait rien à redire quand, sur un signe, son chien Barry bondissait sur un Juif sans défense... et le blessait et le déchiquetait en sa présence... De tous les flots de sang et de larmes qui ont coulé à Treblinka, une grande part est à mettre à son actif.» Franz excitait son chien contre les détenus en ces termes: «Mensch, fass den Hund!» (Homme, mords le chien). Dans le jugement, il est écrit, pour prévenir tout malentendu «que sous le terme “Mensch” (homme) il désignait son chien et le détenu sous le terme de “Hund” (chien).»

* N.d.T.: l’unité SS «Standarte» correspond à peu près aux effectifs d’un régiment.

FRENZEL, Karl: Artisan, chargé de l’incinération des corps dans plusieurs centres d’«Euthanasie». A Sobibor en 1941 1943, il commandait un commando de travail et poussait brutalement les victimes dans les chambres à gaz.

FRITSCH, Ernst: SS Sturmmann à la 1re section de maintenance à l’état major du chef des approvisionnements auprès du R.F.S.S. En 1939 il est maire et suppléant du responsable local du N.S.D.A.P. d’Altenheim dans la région de Kehl, d’où le surnom «Bürgermeister» (maire). Il est réélu maire d’Altenheim après 1945.

FUCHS, Erich: Mécanicien automobile. Entre au N.S.D.A.P. et dans les SA en mai 1933, est affecté à la T4 en 1940. Travaille au centre de gazage de Brandebourg puis est chauffeur du Dr. Eberl, directeur du centre de Bernburg. Muté pendant six semaines à Belzec, il y construit les installations de gazage. Passe au moins quatre semaines à Sobibor (maintenance du moteur de gazage). Il est ensuite à Treblinka (en tant que SS Scharführer), à l’époque sous le commandement du Dr Eberl. Retourne à Bernburg vers la fin 1942. De décembre 1942 à février 1943, il est à l’hôpital psychiatrique de Wlesloch («Recherche sur l’euthanasie»). Il quitte la T4 en mars 1943. Après 1945, chef d’un atelier de mécanique et vendeur de voitures. En 1966, la cour d’assises de Hagen le condamne à une peine de détention de 4 ans pour complicité dans l’assassinat de 79000 personnes.

GANZENMÜLLER, Albert: Ingénieur, secrétaire d’État au ministère des Transports du Reich et sous directeur de la Reichsbahn. Le tribunal de Dortmund suspend sa peine en 1959. En 1973, le tribunal de Düsseldorf engage une procédure contre lui, procédure qui est interrompue en 1977 car il est considéré comme incapable d’assister au procès.

GERSTEIN, Kurt: Ingénieur, études de médecine. Entre au N.S.D.A.P. en 1933 (en est exclu en octobre 1936 pour activités subversives et pratiques religieuses contre l’État). Interné temporairement au KZ de Welzheim. Après l’assassinat de sa belle sœur au centre de gazage de Hadamar («Euthanasie»), il dit avoir voulu regarder lui même «dans ces fours et ces chambres». Il entre chez les SS en 1941 (SS Führungsamt, groupe D, affaires sanitaires de la Waffen SS, service de l’hygiène). «En janvier 1942, je suis devenu directeur du service technique de la santé et ai exercé la même fonction dans le même secteur pour le Reichsarzt SS et pour la police.» Le SS Obersturmführer Gerstein prétendait lui même être un «expert en matière d’acide prussique» (cyclon B); en juin 1942, il est chargé d’en procurer 100 kg pour la Pologne. Le 17 août, il rencontre le SS Obergruppenführer Globocnik à Lublin et est témoin de l’extermination à Belzec et à Treblinka. Gerstein en informe la légation de Suède. Il n’est pas reçu à la nonciature de Berlin. En mai 1945, il est prisonnier des Français en tant que SS. Il est retrouvé pendu dans la cellule d’une prison militaire parisienne le 25 juillet 1945. La question se pose de savoir si c’était un suicide (version officielle), ou s’il a été assassiné par ses codétenus SS. G. a rédigé plusieurs rapports sur ce qu’il a vu. Certains doutes subsistent quant à leur véracité, en raison de quelques inexactitudes, mais ils semblent exacts en ce qui concerne tous les points essentiels.

GLEY, Heinrich: Infirmier dans les centres d’«Euthanasie» de Grafeneck et Sonnenstein. A Belzec entre août 1942 et août 1943 (affecté à la rampe, à la surveillance du déshabillage, exécution des malades à la fameuse «infirmerie»). SS Oberscharführer.

GLOBOCNIK, Odilo: Entrepreneur de maçonnerie. Entre au N.S.D.A.P. autrichien, encore interdit à l’époque. Plusieurs condamnations pour activisme illégal pour le parti. Temporairement Gauleiter de Vienne après l’Anschluss. Suspendu pour irrégularités dans la gestion financière et muté à l’état major personnel du Reichsführer SS. En novembre 1939, chef des SS et de la police du district de Lublin. En 1942, Himmler le charge de la réalisation du «Plan Reinhard» (nom de code utilisé pour la «solution finale» dans le Gouvernement général de Pologne). En septembre 1943, officier supérieur SS et chef de la police dans la zone d’opérations située sur la côte adriatique. Il se suicide le 21 mai 1945 après avoir été arrêté par les troupes britanniques.

GÖBEL, Ernst: Entre chez les SS en 1930 ou 1931 et termine sa carrière en tant que Scharführer. En 1939, il est dans la IXe Totenkopfstandarte de l’infanterie SS. En 1941, il appartient à la Ire section de maintenance de l’état major du chef de l’approvisionnement auprès du R.F.S.S.

GRABNER, Maximilien: Bûcheron, maçon. Entre dans la gendarmerie fédérale autrichienne en 1930; en 1935, il est agent de la police judiciaire à la direction de la police fédérale à Vienne. Jusqu’en décembre 1943, directeur des services politiques à Auschwitz. Il termine comme SS Untersturmführer. En 1947, il est condamné à mort par la cour martiale de Cracovie et exécuté.

GREISER, Arthur: Administrateur du Gau de la Warthe, SS-Obergruppenführer. Entre au N.S.D.A.P. en 1928. Arrêté par les Américains en 1945, il est livré à la Pologne. Est pendu en public devant son ancienne résidence de Posen (Poznan), le 14 juillet 1946.

GRINGERS, Karl: Actif à Hadamar, Hartheim et Belzec. Tué en Italie en 1944.

HACKENHOLT, Lorenz: SS Hauptscharführer. Chauffeur de Brack, fonctionnaire des services de l’«Euthanasie». Livrait les bonbonnes de gaz aux divers centres de gazage. Assurait la maintenance de l’installation de gazage à Belzec. Entré dans la clandestinité depuis 1945. HÄFNER, August: Entre au N.D.S.A.P. en 1932, SS en 1933. Kriminalkommissar et SS Obersturmführer, commandant d’une section du SK 4a. Condamné à une peine de 8 ans de réclusion par le tribunal de Darmstadt, en 1973.

HANS, Kurt: SS Obersturmführer et commandant d’une section du SK 4a. Condamné à 11 ans de prison pour complicité de meurtre en 1968.

HARTL, Albert: Prêtre catholique. SS Obersturmbannführer. Chargé par le R.S.H.A. d’espionner l’Église catholique (Gestapo). Détaché au groupe C en 1941. Profession avouée après 1945: écrivain.

HEIDBORN, Erich: 9e bataillon de réservistes de la police, détaché avec la 3e compagnie/3e section au SK 4a, en 1941.

HENGST, August: Cuisinier à Brandebourg, Bernburg et Treblinka.

HERING, Gottlieb: Kriminalkommissar dans l’administration des centres de gazage de Sonnenstein et Bernburg. Commandant de Belzec à partir de juillet 1942. Promu SS Hauptsturmführer en 1943. Meurt le 9 octobre 1945 à Stetten/Remstal.

HESSE, Heinrich: SS Sturmmann de la 1re section de la maintenance à l’état major du chef de l’approvisionnement du R.F.S.S. Dernière fonction: SS Standarten Oberjunker.

HÖSS, Rudolf: Études au lycée jusqu’à la classe de seconde. Apprentissage dans l’agriculture. Entre au N.S.D.A.P. en 1922 (n° 3240). Complice d’un assassinat politique en 1923 (condamné à 10 ans de réclusion et amnistié en 1928). Entre dans les SS en 1934. A Dachau en novembre 1934 (Block Führer et rapporteur); 1938, ordonnance du commandant du camp de Sachsenhausen. Novembre 1939, SS Hauptsturmführer et commandant du camp de détention préventive. Muté à Auschwitz en mai 1940. A partir de décembre 1943, il dirige le service D (camps de concentration) au bureau central des services administratifs et économiques des SS (WVHA)[N.d.T.: Wirtschafts und Verwaltungshauptamt der SS]. Retourne à Auschwitz en mai 1944 pour y organiser l’assassinat de 400 000 Juifs hongrois. Entre dans la clandestinité en mai 1945, muni d’un livret militaire au nom de Franz Lang, matelot dans la marine. Il est arrêté par la police militaire britannique en 1946 et livré à la Pologne. Condamné à mort à Varsovie le 2 avril 1947, il est pendu le 16 avril à Auschwitz.

HÖSSLER, Franz: SS Untersturmführer, commandant du camp de détention préventive d’Auschwitz Birkenau. A Bergen Belsen à la fin de la guerre. Condamné à mort par un tribunal britannique et exécuté.

HOFMANN, Franz: Entre au N.S.D.A.P. en 1932, SS, auxiliaire de police. A Dachau de 1933 à la fin 1942 (dernière fonction: suppléant du commandant de la détention préventive). A Auschwitz, il exerce les fonctions de chef du camp des Tziganes de Birkenau et est responsable de la détention préventive au camp de base. En 1944, il est promu SS Hauptsturmführer. En 1961, la cour d’assises de Munich le condamne à la réclusion à perpétuité pour deux meurtres (Dachau). En 1965, la cour d’assises le condamne une seconde fois à la réclusion à perpétuité pour ses activités à Auschwitz.

HUHN, Heinrich: SS Sturmscharführer, membre du SK 4a (le juteux).

JACOB, Fritz: Chef d’un poste de gendarmerie. De 1939 à 1942, à l’école de gendarmerie d’Ebersbach en tant qu’instructeur et enseignant (sport et droit pénal). En mai 1942, il «se met en marche vers l’Est» avec le 50e de réservistes de la gendarmerie (Jacob). Il affirme lui même avoir été chargé du verrouillage et de l’exécution (de Juifs et de Tziganes), et d’organiser les «représailles» en sélectionnant au hasard 50 villageois (hommes, femmes et enfants), parce qu’une sentinelle ukrainienne avait été assassinée. Il prétend ne pas avoir tiré lui même. Dernière fonction: chef d’un secteur de gendarmerie. A fait en 1926 1927 la connaissance de Querner qui était son supérieur hiérarchique à Zittau (inspecteur): «A l’époque, j’étais professeur de gymnastique et de ski, Mme Querner a pris des cours de ski avec moi. Querner lui aussi.» (Déposition du 4 octobre 1960, II 204 AR Z 233/59 vol. 1, p. 236.) Jacob parlant de lui: «Je n’étais pas fondamentalement hostile aux Juifs» (op. cit.).

JÄGER, Karl: Négociant. Entre au N.S.D.A.P. en 1923, dans les SS en 1932. A la déclaration de guerre contre l’U.RS.S., il commande le EK 3 du EGr. A[N.d.T. EGr.: abréviation de Einsatzgruppe (groupe spécial)]. De fin 1941 à septembre 1943, il est à la fois commandant de la Sicherheitspolizei et du SD dans le district de Lituanie ayant son siège à Kowno. Vers la fin de 1943, préfet de police à Reichenberg dans les Sudètes. Ouvrier agricole dans la région de Heidelberg après 1945. Arrêté en avril 1959. Il se pend dans sa cellule le 22 juin 1959.

JANSSEN, Adolf: SS Obersturmführer (puis Hauptsturmführer) et commandant d’une section du SK 4a. Condamné à 11 ans de réclusion en 1968.

KREMER, Johannes Paul: Passe son doctorat en 1914 (thèse en histologie sur les techniques de tissage pratiquées par les insectes), docteur ès lettres et doctorat de médecine en 1919. En 1927, il dirige l’institut d’anatomie de l’université de Münster. 1929, doctorat d’État en anatomie. 1936 à 1945, professeur et maître de conférences en hérédité génétique, médecine du sport, radiologie et anatomie. Entre au N.S.D.A.P. en 1932, est membre de la 8e SS Reiterstandarte (régiment de cavalerie) en tant que médecin. En juillet 1941, incorporé dans les SS avec le grade de SS Hauptscharführer de réserve, puis nommé Untersturmführer en novembre 1941. N’est envoyé en mission que pendant les vacances universitaires (une fois à l’hôpital SS de Dachau). En juillet 1942 assesseur au tribunal disciplinaire du Gau de Westphalie du Nord du NSD Ärztebund (Union des médecins nationaux socialistes). Détaché le 8 août 1942 à l’hôpital SS de Prague pendant la durée des vacances universitaires. Il est envoyé à Auschwitz (jusqu’au 18 novembre), puis revient à l’institut d’anatomie de Münster. En décembre 1942, il est président du tribunal disciplinaire du Gau de Wesphalie du Nord du NSD Ärztebund. En février 1943, il est nommé SS Obersturmführer réserviste de la Waffen SS. Interné par les troupes d’occupation anglaises en raison de son appartenance aux SS. Ses activités à Auschwitz sont révélées par l’interrogatoire; son journal est saisi dans son appartement. Il est livré à la Pologne à la fin 1946. En décembre 1947, il est condamné à mort, à Cracovie dans le cadre d’une procédure engagée par la haute cour du tribunal populaire de Pologne contre 40 criminels d’Auschwitz. En 1948, sa peine est commuée en réclusion à perpétuité. Il est libéré en janvier 1958 pour bonne conduite et en raison de son âge (74 ans). En août 1958, interné temporairement en détention préventive à Münster/Westphalie. En 1960, le tribunal de Münster le condamne à 10 ans de détention pour complicité de meurtre. Kremer quitte le tribunal en homme libre, sa peine ayant été considérée comme purgée au cours des années de détention en Pologne.

KRETSCHMER, Karl: Droguiste. Dans la police de 1928 à 1938, dans la Staatspolizei à partir de la seconde moitié de l’année 1938. Entre au N.S.D.A.P. en 1940. Il n’est pas accepté dans les SS, car il ne satisfait pas aux exigences de la formation idéologique. En août 1942, il est envoyé en mission en Russie en tant qu’Obersturmführer. De septembre à la fin novembre 1942, il est chef administratif d’une section du SK 4a à Koursk, puis auprès du commandant de la Sicherheitspolizei et du SD (KdS) à Shitomir, ensuite pour le KdS Stuhlweissenburg en Hongrie et enfin au commando spécial Est, qui est chargé de la surveillance de l’état major de l’armée de Vlassov. Après 1945, sa réintégration dans la police est refusée.

KUBE, Wilhelm: Né à Glogau le 13 novembre 1887 et fils d’un sergent prussien. Fait des études d’histoire, de sciences politiques et de théologie. Activités journalistiques. Membre de divers groupuscules nationalistes et antisémites. En 1924, député du Nationalsozialistische Freibeitsbewegung*. En 1928, il dirige le groupe parlementaire du N.S.D.A.P. au Landtag de Prusse. En 1932, il prend l’initiative de fonder le mouvement des «Deutsche Christen» (Chrétiens allemands)**. 1933, Gauleiter de la Ostmark*** et président du Brandebourg. Relevé de ses fonctions en 1936 pour avoir envoyé une lettre anonyme au Reichsleiter Buch le 26 avril 1936 (signée: plusieurs Juifs berlinois) et comportant de fausses accusations: «Vous êtes le juge suprême du parti qui poursuit tous les Juifs convenables, ce que vous ne devriez pas faire, car nous sommes parents. Savez vous que votre femme a du sang juif?» Cependant, en juillet 1941, Kube est nommé commissaire général des Territoires ruthènes. Il meurt le 22 septembre 1943, tué par une résistante russe qui avait été infiltrée chez lui en tant que femme de chambre.

* N.d.T.: mouvement de libération national socialiste au Reichstag.

** N.d.T.: dénomination exacte: Glaubensbewegung der Deutschen Christen, apporte son soutien aux idées NS dans le sens d’un «christianisme positif», conformément à l’article 24 du programme du N.S.D.A.P.

*** N.d.T.: Nom donné par les Nazis à l’Autriche et qui deviendra officiel après l’Anschluss de 1938.

KÜGLER, Wolfgang: Fonctionnaire de la police judiciaire. SS Untersturmführer et commandant d’une section du EK 2, puis directeur de l’annexe de Libau de la Sicherheitspolizei au KdS de Lettonie.

LANDAU, Felix: Né en 1910. En 1911, sa mère épouse Landau, un Juif viennois, qui donne son nom à l’enfant. A la mort de son beau père (1919), Landau entre dans un internat tenu par des laïcs catholiques. Il commence un apprentissage dans un autre internat, d’où il est renvoyé pour activités de propagande en faveur des jeunesses national socialistes (il adhère à la Nationalsozialistische Arbeiterjugend[N.d.T.: Jeunesses ouvrières national socialistes] en 1925). Apprentissage en ébénisterie d’art. En 1930, il s’engage dans l’armée autrichienne (2e escadron de dragons). II entre au N.S.D.A.P. en mars 1931. En mai 1931, il est responsable politique d’une cellule nazie de l’armée. Radié de l’armée pour activités national socialistes en juin 1933. Membre des SA de juin 1933 à avril 1934, puis participe avec les SS à l’affaire Dollfuss en 1934. Interné jusqu’en 1937. Reprend ses activités propagandistes. Craignant d’être arrêté, il s’enfuit en territoire allemand et prend la nationalité allemande. Embauché comme assistant à la police judiciaire. En 1938, il entre à la centrale de la Gestapo de Vienne et se marie. En 1940, il est muté à Radom (Gouvernement général de Pologne) comme commandant de la Sicherheitspolizei et du SD, où il fait la connaissance de Gertrude, une jeune dactylo. Il s’engage dans un EK en juillet 1941. A Drohobycz, dans le district de Lemberg (30000 habitants, dont la moitié sont juifs), à partir de juillet 1941, le EK est réorganisé pour devenir une annexe de la Sicherheitspolizei et du SD. Landau dirige les équipes de travailleurs juifs (jusqu’en mai 1943). Fin 1941, Landau s’installe avec sa maîtresse dans une somptueuse villa. Après son divorce, en 1942 (sa femme ayant été considérée comme coupable), il épouse Gertude en 1943 (divorce en 1946). Dernier grade: Hauptscharführer. En 1946 un ancien «travailleur juif» le reconnaît à Linz, il est arrêté par les Américains. En 1947, il s’évade du camp d’internement de Glasenbach. Vit jusqu’en 1958 sous le nom de Rudolf Jaschke, études, projets, conseils en aménagements intérieurs et réfrigérateurs dans le canton de Nördlingen. Le tribunal de Stuttgart le condamne à la réclusion à perpétuité en 1963.

LANGE, Herbert: Kriminalkommissar et SS Sturmbannführer. En 1940, il commande un commando spécial chargé d’assassiner les malades souffrant de troubles psychiques, des Polonais et les Juifs (utilise aussi les véhicules de gazage). Il devient ensuite commandant du camp d’extermination de Kulmhof. En 1942, il est conseiller au R.S.H.A. (enquête sur l’attentat contre Hitler du 20 juillet 1944). Est tué le 20 avril 1945 à Berlin.

LOHSE, Heinrich: Entre au N.S.D.A.P. en 1923, Gauleiter puis président du Schleswig Holstein. 1939, commissaire à la défense du Reich. 1941, commissaire du Reich dans l’Ostland (pays Baltes). Condamné à 10 ans de réclusion en 1948, libéré en 1952 pour «des raisons de santé». Décédé en 1964.

MALZMÜLLER, Theodor: XXIe bataillon de police de Lodz, en activité à Chelmno.

MENTZ, Willi: SS Unterscharführer. Manutentionnaire dans une scierie, passe son CAP de laitier. Entre au N.S.D.A.P. en 1932. En 1940, il s’occupe des vaches et des porcs du centre de gazage de Grafeneck, puis travaille de 1941 au début de l’été 1942 dans les jardins du centre de gazage de Hadamar. De juin/juillet 1942 à novembre 1943, il est responsable du commando d’ouvriers agricoles de Treblinka. Il est surtout chargé de la fameuse «infirmerie» où l’on exécute les malades et les infirmes. On y assassinait des hommes d’un coup de feu dans la nuque, ils tombaient dans la fosse de l’infirmerie où le feu était entretenu. Comme personne ne contrôlait si les victimes étaient réellement mortes, de nombreux détenus ont probablement été brûlés vifs. En décembre 1943, il fait un bref séjour à Sobibor, puis est envoyé en Italie dans le cadre du «Plan Reinhard» (lutte contre les résistants et les Juifs). Après 1945, il redevient laitier. Condamné à la réclusion à perpétuité lors du procès de Treblinka. On peut lire dans la sentence: «comme fusiller était sa principale activité, les Juifs le surnommaient “le canardeur”... Personne n’a pu établir exactement combien de personnes Mentz a pu assassiner à l’infirmerie... Seule certitude: le nombre de Juifs sortant des convois et tués de sa propre main atteint plusieurs milliers, auxquels s’ajoute la liquidation de quelques centaines de Juifs des commandos de travail.»

METZNER, Alfred: responsable administratif, chauffeur et interprète du commissaire du secteur de Slonim. A participé à des exécutions d’une extrême cruauté. Exécuté en août 1950 en Pologne.

MÖBIUS, Kurt: Policier en 1941. En 1942, il fait partie du bataillon de police Litzmannstadt, à Chelmno. Condamné à 8 ans de réclusion en 1965 pour complicité dans l’assassinat d’au moins 100 000 personnes.

OBERHAUSER, Josef: SS Obersturmführer. En 1935, entre dans les SS (Totenkopfstandarte — «Brandenburg») et au N.S.D.A.P. A la déclaration de guerre il est dans la «Leibstandarte Adolf Hitler*». A partir de 1940, il est envoyé dans les centres de gazage de Grafeneck, Brandebourg et Bernburg, en tant qu’incinérateur de cadavres. En novembre 1941, il est détaché à l’état major du chef de la police et des SS du district de Lublin (Plan Reinhard). Affirme lui même avoir été à Belzec de la fin 1941 à juillet août 1942. A partir d’août 1942, il dépend de Christian Wirth, l’inspecteur des camps d’extermination. Il est promu Untersturmführer à la demande de Himmler en juin 1943. En 1948, le tribunal de Magdebourg le condamne à 15 ans d’incarcération pour participation aux crimes d’«Euthanasie» et appartenance à la SS, il est amnistié en 1956. Puis vit de travaux occasionnels, est serveur dans une brasserie à Munich. En 1965, la cour d’assises de Munich le condamne à quatre ans et six mois d’incarcération pour complicité dans l’assassinat organisé de 300 000 personnes et pour complicité dans l’assassinat organisé de 150 personnes.

* N.d.T.: régiment SS d’élite ayant prêté personnellement serment à Hitler.

OHLENDORF, Otto: SS Gruppenführer. De 1939 à 1945, chef de la Sicherheitspolizei (directeur du service III au R.S.H.A.). De juin 1941 à juillet 1942, commande le groupe spécial D. Condamné à mort à Nuremberg en 1948 (procès des groupes spéciaux), il est exécuté à Landsberg.

PFANNENSTIEL, Wilhelm: Professeur docteur en médecine, de 1931 à 1945, professeur titulaire d’une chaire d’hygiène et directeur de l’institut de l’université de Marburg Lahn. SS Standartenführer et conseiller SS en hygiène. Procédure interrompue.

PLATE, Albert: SS Hauptscharführer, suppléant de Bothmann à Chelmno.

PÖTZINGER, Karl: SA Scharführer à la déclaration de guerre. Incinérateur dans les centres d’«Euthanasie» de Brandebourg et Bernburg ainsi qu’à Treblinka et Sobibor. Tué en 1944.

PRADEL, Friedrich: Commissaire de police et major dans la police. Directeur du service du parc automobile de la Sipo au R.S.H.A. (III D Sa). Participe à la mise au point et à l’utilisation des véhicules de gazage. Reprend son service dans la police après 1945. En 1966, il est condamné à 7 ans de réclusion par le tribunal de Hanovre.

QUERNER, Rudolf: Officier supérieur de la police et des SS. 1943: Obergruppenführer. Se suicide le 27 mai 1945, après son arrestation.

RAUFF, Walter: SS Standartenführer. Il dirige le service II D du R.S.H.A. (technique) en 1941, et il est responsable de l’approvisionnement et de l’équipement des groupes spéciaux en véhicules de gazage. S’enfuit après 1945 en Amérique du Sud et meurt le 14 mai 1984 au Chili.

REUSS, Josef Maria: Docteur en théologie. Aumônier militaire de la 295e division d’infanterie (groupe d’armées Sud). A partir de 1946, professeur de théologie et directeur du séminaire de Mayence. Il est nommé évêque et évêque coadjuteur de Mayence en 1954.

RÖSLER, Karl: Major, commandant du 528e régiment d’infanterie. Le 3 janvier 1942, il écrit un rapport sur les massacres de juillet 1941 à Shitomir, rapport que l’O.K.W.* ne transmettra pas.

* N.d.T. Oberkommando der Wehrmacht: commandement suprême de la Wehmmacht.

SCHNIEWINDT, Rudolf: Général d’infanterie, commandant du secteur IX.

SCHÜTT, Hans Heinz: Administrateur de Grafeneck, Hadamar, à Sobibor d’avril à août 1942. Dans la Waffen SS à partir d’octobre 1942

SCHULZ, Erwin: Brigadeführer. En 1941, il dirige l’école de police de Berlin Charlottenburg et est simultanément chef du groupe I B (formation idéologique et éducation) au R.S.H.A. Lors de l’invasion de la Russie, il commande le EK 5. Il est condamné à 20 ans de réclusion à Nuremberg mais libéré avant d’avoir purgé sa peine.

SCHUMANN, Ernst: Chauffeur à la 1re compagnie de maintenance de l’état-major du chef de l’approvisionnement auprès du R.F.S.S. Dernier grade: SS Rottenführer dans la Waffen SS.

SCHWARZ, Gottfried: SS Hauptscharführer au crématoire de Grafeneck et de Bernburg. Suppléant du commandant du camp à Belzec. Détaché en Istrie en 1944 (dernière mission du plan Reinhard), tué.

SIX, Franz: Professeur docteur, SS Oberführer. R.S.H.A. (service VII), commande les commandos avancés lors de la marche sur Moscou (groupe spécial B). Lors du procès des groupes spéciaux, à Nuremberg, il est condamné à 20 ans de réclusion, libéré en 1952. Puis conseiller en publicité.

STAHLECKER, Walter: Entre au N.S.D.A.P. en janvier 1932, il affirme y avoir déjà été en 1921. SS Brigadeführer et Generalmajor de la police, commandant du groupe spécial A (précédemment commandant de la Sicherheitspolizei et du SD dans le protectorat de Bohême et Moravie, et commandant de la Sicherheitspolizei en Norvège). Tué le 23 mars 1942.

STANGL, Franz: Employé à la police judiciaire, SS Obersturmführer. Chef de service suppléant dans les centres de gazage de Hartheim et Bernburg. Commandant de Sobibor et Treblinka. Condamné le 22 juillet 1970 à la réclusion à perpétuité par la cour d’assises de Düsseldorf. Décédé en détention le 28 juin 1971.

STARK, Hans: Né en 1921. Entre à 16 ans dans la SS Totenkopfstandarte «Brandenburg». Affecté aux KZ de Sachsenhausen, Buchenwald, Dachau. En décembre 1940, il est Blockführer à Auschwitz (service politique à partir de juin 1941). Stark obtient une permission de décembre 1941 à mars 1942 pour passer son baccalauréat. Détaché de novembre 1942 à mars 1943 pour commencer des études de droit. Dernier grade: SS Untersturmführer. Étudie l’agronomie après la guerre. De 1953 à 1955, il est professeur à l’école d’agronomie de Gross Gerau (Hesse). Puis il est chargé de mission en conseils agronomiques à la chambre syndicale des agriculteurs de Francfort/Main. De 1957 jusqu’à son arrestation en avril 1959, il enseigne à l’école d’agronomie de Lövenich/Weiden. En 1965, la cour d’assises de Francfort le condamne à 10 ans de détention juvénile, car il n’avait pas encore 21 ans à l’époque. On peut lire dans la sentence: «Lors d’autres exécutions de Juifs par le gaz en mai 1942, Stark s’est souvent isolé avec des femmes juives avant le gazage. Lorsque les autres Juifs étaient dans la chambre à gaz, il alignait les femmes dans la cour du petit crématoire, tirait dans la poitrine et dans les jambes de l’une ou l’autre. Lorsque les autres femmes tremblantes s’agenouillaient et suppliaient l’accusé de leur laisser la vie sauve, il se mettait à hurler: “Sarah, Sarah*, allez, debout!”, puis il les abattait les unes après les autres.»

* N.d.T.: Sarah: nom que toutes les femmes juives étaient contraintes de porter.

STRAUCH, Eduard: Docteur en droit. Étudie la théologie à Erlangen et à Münster, puis le droit. Entre au N.S.D.A.P. et chez les SA en 1931, la même année, il passe chez les SS. SS Obersturmbannführer. En 1941, il commande le EK 2 en Lettonie. En 1942, il est commandant de la Sicherheitspolizei et du SD (KdS) dans les territoires ruthènes. En 1944, il est KdS de Wallonie (Liège). Lors du procès des groupes spéciaux à Nuremberg, il est condamné à mort, livré à la Belgique où il est de nouveau condamné à mort. La sentence n’est pas appliquée pour cause de maladie mentale. Il meurt en 1955.

TÄUBNER, Max: Ingénieur en aéronautique. Entre au N.S.D.A.P. en 1932 (en est exclu pour ne pas avoir payé régulièrement ses cotisations, puis réadmis en 1937). Il entre dans les SS en janvier 1933. SS Untersturmführer à la 1re compagnie de maintenance de l’état major du chef de l’approvisionnement du R.F.S.S. Après la guerre, toute tentative en vue d’engager un procès contre Täubner échoue. Le tribunal de Memmingen et la cour de Munich refusent l’ouverture d’une procédure. Motif: le jugement du tribunal SS est contradictoire avec l’ouverture d’une nouvelle procédure pénale (bien que Täubner n’ait pas été accusé ni jugé pour les meurtres commis contre les Juifs). En 1972, la cour suprême de R.F.A. infirme ce point de vue, le 24 mai 1972 (2 ARs 80/72).

TAUSCHER, Fritz: Lieutenant de police dans l’administration du centre de gazage de Sonnenstein (camouflé en état civil). Il affirme avoir été chargé d’octobre 1942 à mars 1943 de l’exhumation cadavres de Belzec et de la démolition du camp. Se suicide en 1965 en détention préventive.

TEWES, Ernst: Aumônier militaire catholique à l’hôpital militaire 4/607. Après 1945, il est appelé au chapitre de la cathédrale de Munich. De 1968 à 1984, il est évêque coadjuteur et évêque de la région de Munich.

TÖGEL, Richard: Policier en 1941 au 9e bataillon de police, membre du EK 10a (groupe spécial D).

TRILL, Victor: Auxiliaire de police puis chauffeur pour la Gestapo à Brünn. SS Oberscharführer. Membre du SK 4a.

WAGNER, Gustav: Dans les bureaux du centre de gazage de Hartheim. Suppléant du commandant du camp de Sobibor. SS Oberscharführer. En raison de sa brutalité, les détenus le surnommaient «Welfel» (Loup en yiddish). Se réfugie au Brésil après 1945; en juin 1979, le gouvernement brésilien rejette la demande d’extradition formulée par la cour suprême de R.F.A. Wagner se suicide en octobre 1980 dans sa maison.

WALLERANG, Bernhard: SS Untersturmführer, officier de police et des SS à Lublin.

WERNER, Kurt: Chauffeur de la Gestapo à Hildesheim puis dans la 3e compagnie du train à Pretzsch. Il entre ensuite au 9e bataillon de réservistes de la police et au SK 4a. Participe à des exécutions à Luzk, Shitomir et Babij Yar.

WILCZEK, Gerhard: Aumônier militaire protestant à l’hôpital militaire 4/607. Pasteur dans une paroisse après 1945.

WIRTH, Christian: Fonctionnaire de la police judiciaire. Entre au N.S.D.A.P. en 1931. SS Sturmbannführer (1934). Dirige l’administration de l’«Euthanasie» à Brandebourg, Hadamar et Hartheim. Premier commandant du camp de Belzec, il devient inspecteur des camps d’extermination en 1942. Fusillé en Istrie en 1944.

WOLFF, Karl: Représentant dans l’édition. SS Obergruppenführer et général de la Waffen SS. Entre au N.S.D.A.P. et dans les SS en 1931. En juillet 1933, il est l’ordonnance personnelle de Himmler. De novembre 1936 à septembre 1943, chef de l’état major personnel du Reichsführer SS. Puis est à la tête de la hiérarchie des SS et de la police en Italie. Il est condamné à 15 ans de réclusion, à Munich, en 1964, pour avoir déporté des Juifs à Treblinka.

ZIERKE, Ernst: «L’infirmier» dans les centres de gazage de Grafeneck et Hadamar. Est à Belzec à partir de juin 1942 (surveillance sur la rampe et dans les salles de déshabillage), puis à Sobibor en automne 1943.

ZOPP, Friedrich: Membre du SK 6.



Document original en allemand / Deutsches Original

Biographische Angaben

Barbel, Heinrich: SS-Rottenführer. In »Euthanasie«-Anstalten Grafeneck und Hartheim, danach in Sobibor und Belzec eingesetzt.

Bauer, Erich: Straßenbahnschaffner. SA-Mann. Kraftfahrer bei »Euthanasie«-Organisation. In Sobibor im Range eines SS-Oberscharführers. Von den Häftlingen »Gasmeister« oder »Bäder«, d. h. Bademeister, genannt. Von Erich Fuchs in die Bedienung des Vergasungsmotors eingewiesen, wobei mindestens 3000 Juden getötet wurden (Urteil des LG Hagen gegen Fuchs). 1950 vom Schwurgericht Berlin-Moabit zu lebenslänglicher Haft verurteilt.

Becker, August: Dr. phil., Chemiker. NSDAP 1930, SS 1931. Ab 1938 im Amt 11 des RSHA. Von Jan. 1940 bis Okt. 1941 als Vergasungs-Spezialist bei T4. Bis Herbst 1942 im Amt 11 D des RSHA und mit der Inspektion der Gaswagen beauftragt. Danach bei der Zentralhandelsgesellschaft Ost und in der Auslandsabwehr beim RSHA. Nov. 1942 Beförderung zum SS-Obersturmführer. Nach 1945 u. a. Vertreter. 1960 für haft- und vernehmungsunfähig erklärt.

Blaskowitz, Johannes: Führte im Krieg gegen Polen die 8. Armee und wurde Okt. 1939 Oberbefehlshaber Ost. Verfaßte zwei Denkschriften über Greuel der SS und der Polizei in Polen. Ab Okt. 1940 in Frankreich. Mehrfach seiner Posten enthoben. Enthielt sich in der Folge der Kritik. Im Mai 1944 Oberbefehlshaber der Heeresgruppe G in Holland, wo er am 5.5.1945 vor den Engländern kapitulierte. Als ihn die Alliierten wegen vergleichsweise minderschwerer Kriegsverbrechen zur Verantwortung ziehen wollten, beging er am 5.2.1948 im Gefängnis zu Nürnberg Selbstmord (Sprung aus dem Fenster).

Blobel, Paul: SS-Standartenführer. Kommandeur des SK 4a der Einsatzgruppe C. Blobels Tätigkeit (u. a. in Babi-Yar) fielen mindestens 60000- meist jüdische - Menschen zum Opfer. Ab 1942 mit der Beseitigung der Massengräber im Osten beauftragt. In Nürnberg 1948 zum Tode verurteilt und 1951 in Landsberg hingerichtet.

Börner, Gerhardt: Leiter der Wirtschaftsabt. in Vergasungsanstalt Sonnenstein. SS-Untersturmführer in Sobibor.

Bothmann, Hans: Kriminalkommissar und SS-Hauptsturmführer. Kommandant in Chelmno. 1946 Selbsttötung in britischer Haft.

Brack, Viktor: SS-Oberführer. Chef des Hauptamtes 11 der »Kanzlei des Führers«. Organisierte die »Euthanasie«-Aktion. Am Aufbau der Vernichtungslager der »Aktion Reinhard« maßgeblich beteiligt. Im Nürnberger Ärzte-Prozeß zum Tode verurteilt und in Landsberg hingerichtet. Burmeister, Walter: SS-Unterscharführer. Fahrer Langes bei Stapoleitstelle Posen. Spätherbst 1941 als Gaswagenfahrer nach Chelmno. Wegen Beihilfe zum Mord an mehr als 150 000 Menschen zu 13 Jahren Haft verurteilt.

Calissen, Kuno: Persönl. Referent im Amt 111 des RSHA bei Ohlendorf. SS-Hauptsturmführer (später Sturmbannführer). Teilkommandoführer und zeitweise Stellvertreter Blobels (s.o.). 1973 (Schwurgericht Darmstadt) zu 7 Jahren Freiheitsstrafe verurteilt.

Carl, Heinrich: Vor dem Krieg Kreisgeschäftsführer der NSDAP in Rendsburg. Ab 1941 Gebietskommissar in Sluzk. Nach 1945 Bürovorsteher in einem Anwaltsbüro. 1959 gestorben.

Dachse!, Arthur: Leichenverbrenner in »Euthanasie«-Anstalt Sonnenstein. Stammpersonal Sobibor und Belzec. Wachtmeister der Schutzpolizei der Reserve. Wegen seiner »Verdienste« bei der »Aktion Reinhard« von Himmler zum Oberwachtmeister befördert.

Dietrich, Fritz: Dr. phi!., SS- und Polizeistandortführer Libau von Sept. 1941 bis Nov. 1943. SS-Obersturmbannführer. 1948 in Landsberg hingerichtet.

Eberl, Irmfried: Dr. med., SS-Untersturmführer. Leiter der Vergasungsanstalten Brandenburg und Bernburg. Danach Kommandant in Treblinka. Nach kurzer Zeit abgelöst und nach Bernburg zurückbeordert. Erhängte sich Februar 1948 in der U-Haft.

Ehlers, Ernst: Dr., SS-Obersturmbannführer, Einsatzgruppe B. Anfang 1944 Befehlshaber der Sicherheitspolizei und des SD in Brüsse!. Nach 1945 Verwaltungsgerichtsrat in Schleswig-Holstein. Kurz nach Eröffnung seines Prozesses wegen Mordes (Tätigkeit als BdS in Brüssel) vor dem Schwurgericht Flensburg Selbstmord am 4.10.1980.

Eichmann, Adolf: SS-Obersturmbannführer. Leiter des »Judenreferats« im RSHA. Organisierte als sog. Schreibtischtäter die Deportation der Juden in die Vernichtungslager. 1946 aus amerikanischer Haft geflohen, mit kirchlicher Hilfe nach Argentinien gereist und dort untergetaucht. Nach seiner Entführung durch israelische Geheimagenten wurde ihm 1961 der Prozeß gemacht. Todesurteil am 1.6.1962 vollstreckt.

Erren, Gerhard: Sportlehrer. Seit 1931 Nationalsozialist, konnte zunächst nicht Parteimitglied werden (offizieller Eintritt 1.5.1933), weil er dem Grenzschutzfreikorps »Oberschlesische Landesschützen« angehörte, das der Reichswehr unterstand. 1933/34 an einer Gausportschule in Oberschlesien. Ab 1934 hauptamtlicher politischer Leiter der NSDAP. Von 1937 bis Kriegsbeginn Kameradschaftsführer an der Ordensburg Krössinsee. Von Aug. 1941 bis Juli 1944 Gebietskommissar und politischer Leiter der NSDAP in Sionim (Weißruthenien). Am 2.3.1944 in die SS aufgenommen und zum Sturmbannführer ernannt. Febr. 1945 Führer für weltanschauliche Schulung (Durchhalteparolen) bei der Waffen-SS. 1950 Übernahme in den Hamburger Schuldienst. 1960 vom Dienst suspendiert. Zwischen 1961 und 1971 Lehrer an Privatschulen. Das LG Hamburg verurteilte ihn 1974 zu lebenslänglicher Freiheitsstrafe. Im Urteil wird E. als »Herrenmensch« charakterisiert, der mit Hund und Peitsche durch Sionim ging und in aller Öffentlichkeit auf Juden einschlug.

Findeisen, Wilhelm: SS-Oberscharführer. Fahrer Heydrichs, danach beim SK 4a als Gaswagenfahrer. Wegen Beihilfe verurteilt.

Franz, Kurt: Koch. Kein Mitglied der NSDAP oder einer ihrer Gliederungen. 1937 Beitritt zur Waffen-SS (3. SS-Totenkopfstandarte Thüringen), u. a. Wachdienst im KL Buchenwald. Ende 1939 zur Kanzlei des Führers beordert und in den »Euthanasie«-Anstalten Grafeneck, Brandenburg, Hartheim und Sonnenstein eingesetzt. Ab Frühjahr 1942 in Belzec. Ab Hochsommer 1942 in Treblinka. Übernahm die ukrainischen Wachmannschaften und stieg zum Stellvertreter des Lagerkommandanten auf. Wegen seines gepflegten Äußeren von den Häftlingen Lalka (»Puppe«) genannt. Auf ausdrückliche Anweisung Himmlers am 21.6.1943 zum SS-Untersturmführer befördert. Danach in Triest und Oberitalien (Partisanen- und Judenverfolgung). Nach 1945 Brückenbauarbeiter, ab 1949 bis zur Verhaftung Dez. 1959 als Koch beschäftigt. Im sog. Treblinkaprozeß 1965 vom LG Düsseldorf zu lebenslänglicher Haft verurteilt. Im Urteil heißt es: »Er mißhandelte, boxte, prügelte und tötete, wenn es ihm Spaß machte und wenn er gerade dazu aufgelegt war. Er fand nichts dabei, wenn sein Hund Barry sich auf seinen Zuruf auf die hilflosen Juden stürzte ... und sie in seiner Anwesenheit verletzte und zerfleischte ... Ein großer Teil der Ströme von Blut und Tränen, die in Treblinka geflossen sind, geht allein auf sein Konto.« Franz hetzte seinen Hund mit den Worten »Mensch, faß den Hund!« auf die Häftlinge. Im Urteil steht, um Mißverständnissen vorzubeugen: »Mit dem Worte >Mensch< meinte er hierbei den Barry und mit dem Worte >Hund< den betreffenden Häftling.«

Frenzel, Karl: Handwerker. Leichenverbrenner in mehreren »Euthanasie« anstalten. 1942/43 Sobibor. Leitete die Arbeitskommandos und trieb die Opfer brutal in die Gaskammern.

Fritsch, Ernst: SS-Sturmmann beim 1. Werkstattzug im Kommandostab RFSS-Nachschubführer. 1939 Bürgermeister und stellvertretender Ortsgruppenleiter der NSDAP von Altenheim bei Kehl. Deswegen »Bürgermeister« genannt. Nach 1945 wieder zum Bürgermeister in Altenheim gewählt.

Fuchs, Erich: Kraftfahrzeugmeister. Mai 1933 NSDAP und SA. 1940 für T4 dienstverpflichtet. In den Vergasungsanstalten Brandenburg und Bernburg Fahrer des Direktors Dr. Eberl. Febr. 1942 für sechs Wochen nach Belzec versetzt, wo er die Vergasungsanlage installierte. Im April für mindestens vier Wochen in Sobibor (Bedienung des Vergasungsmotors). Danach (als SS-Scharführer) in Treblinka, das zu dieser Zeit Dr. Eberl unterstand. Gegen Ende 1942 wieder in Bernburg. Dez. 1942 bis Febr. 1943 in der psychiatrischen Anstalt Wiesloch (»Euthanasie-Forschung«). März 1943 bei T4 ausgeschieden. Nach 1945 Kraftfahrer, Kraftfahrzeugmeister und Automobilverkäufer. Das Schwurgericht beim LG Hagen verurteilte ihn 1966 wegen Beihilfe zum Mord an mindestens 79000 Menschen zu vier Jahren Haft.

Ganzenmüller, Albert: Dr. Ing., Staatssekretär im Reichsverkehrsministerium und stellvertretender Generaldirektor der Deutschen Reichsbahn. Die StA Dortmund setzte ihn 1959 außer Strafverfolgung. 1973 verhandelte das LG Düsseldorf einige Tage gegen ihn. Das Verfahren wurde 1977 wegen Verhandlungsunfähigkeit eingestellt.

Gerstein, Kurt: Dipl.-Ing. und Studium der Medizin. Mai 1933 NSDAP (Okt. 1936 Ausschluß wegen staatsfeindlicher- religiöser- Betätigung). 1938 vorübergehend im KZ Welzheim inhaftiert. Nach der Ermordung einer Schwägerin in der Vergasungsanstalt Hadamar (»Euthanasie«) wollte er - nach eigenen Angaben - »in diese Öfen und Kammern« sehen. März 1941 Eintritt in die Waffen-SS (SS-Führungsamt, Amtsgruppe D, Sanitätswesen der Waffen-SS, Abteilung Hygiene). »Im Januar 1942 wurde ich Abteilungsleiter der Abteilung Gesundheitstechnik und gleichzeitig in DoppelsteIlung für den gleichen Sektor vom Reichsarzt-SS und Polizei übernommen.« SS-Obersturmführer G., nach eigenen Angaben ein »Sachverständiger für Blausäure« (Zyklon-Bl, erhielt Juni 1942 den Auftrag, 100 kg nach Polen zu schaffen. Ertraf am 17. August in Lublin SS-Obergruppenführer Globocnik und wurde Zeuge der Massenvernichtung in Belzec und Treblinka. G. informierte danach u. a. die Schwedische Gesandtschaft. In der Berliner Nuntiaturwurde er nicht vorgelassen. Im Mai 1945 kam er als SS-Mitglied in französische Haft. Er wurde am 25.7.1945 in der Zelle eines Pariser Militärgefängnisses erhängt aufgefunden. Es gibt Spekulationen, ob er sich selbst tötete (offizielle Version) oder von mitinhaftierten SS-Leuten umgebracht wurde. G. schrieb über seine Erlebnisse mehrere Berichte. Sie wurden wegen etlicher Ungenauigkeiten angezweifelt, stimmen jedoch in allen wesentlichen Punkten.

Gley, Heinrich: Krankenpfleger. In »Euthanasie«-Anstalten Grafeneck und Sonnenstein. Von Aug. 1942 bis Aug. 1943 in Belzec (Rampendienst, Aufsicht Entkleidebaracke, Exekution von Kranken im sog. Lazarett). SS-Oberscharführer.

Globocnik, Odilo: Baumeister. 1931 in die damals in Österreich verbotene NSDAP eingetreten. Wegen illegaler Betätigung für die Partei mehrmals verurteilt. Nach dem »Anschluß« Österreichs kurze Zeit Gauleiter in Wien. U. a. wegen finanzieller Unregelmäßigkeiten abgelöst und zum Persönlichen Stab des Reichsführers SS versetzt. Nov. 1939 zum SS- und Polizeiführer im Distrikt Lublin ernannt. Himmler übertrug ihm 1942 die Durchführung der »Aktion Reinhard« (Tarnbezeichnung für die nEndlösung« im Generalgouvernement Polen). Sept. 1943 Höherer SS- und Polizeiführer in der Operationszone Adriatisches Küstenland. Am 21.5.1945 - nach der Festnahme durch britische Truppen - Selbsttötung in Kärnten.

Göbel, Ernst: 1930 oder 1931 der SS beigetreten, zuletzt Scharführer, 1939 bei der 9. SS-Infanterie-Totenkopfstandarte. 1941 als Angehöriger der Waffen-SS zum 1.Werkstattzug im Kommandostab RFSS-Nachschubführer.

Grabner, Maximilian: Holzfäller, Bauarbeiter. 1930 zur österr. Bundesgendarmerie, 1935 Kriminalbeamter bei der Bundespolizeidirektion in Wien. Bis Dez. 1943 Leiter der Politischen Abteilung in Auschwitz. Zuletzt SS-Untersturmführer. 1947 von einem Kriegstribunal in Krakau zum Tode verurteilt und hingerichtet.

Greiser, Arthur: Reichsstatthalter des Gaues Wartheland. SS-Obergruppenführer. NSDAP 1928. 1945 von den Amerikanern verhaftet und an Polen ausgeliefert. Am 14.7.1946 vor seiner ehemaligen Residenz in Posen öffentlich erhängt.

Gringers, Karl: In Hadamar, Hartheim und Belzec eingesetzt. 1944 in Italien gefallen.

Hackenholt, Lorenz: SS-Hauptscharführer. Fahrer des »Euthanasie«- Funktionärs Brack. Belieferte die Vergasungsanstalten mit Gasflaschen. In Belzec bediente er die Vergasungsanlage. Nach 1945 untergetaucht.

Häfner, August: NSDAP 1932, SS 1933. Kriminalkommissar. SS-Obersturmführer und Teilkommandoführer SK 4a. 1973 vom LG Darmstadt zu einer Haftstrafe von 8 Jahren verurteilt.

Hans, Kurt: SS-Obersturmführer und Teilkommandoführer SK 4a. Wegen Beihilfe zum Mord 1968 zu 11 Jahren Haft verurteilt.

Hartl, Albert: Kath. Priester. SS-Obersturmbannführer. Im RSHA (Gestapo) mit der Bespitzelung der kath. Kirche befaßt. 1941 bei der Einsatzgruppe C. Berufsangabe nach 1945: Schriftsteller.

Heidborn, Erich: Polizei-Reserve-Bataillon 9, mit der 3. Komp./3. Zug 1941 dem SK 4a zugeteilt.

Hengst, August: Koch in Brandenburg, Bernburg und Treblinka. Hering, Gottlieb: Kriminalkommissar in der Verwaltung der Vergasungsanstalten Sonnenstein und Bernburg eingesetzt. Ab Aug. 1942 Kommandant von Belzec. 1943 zum SS-Hauptsturmführer befördert. Am 9.10.1945 in Stetten/Remstal verstorben.

Hesse, Heinrich: SS-Sturmmann beim 1.Werkstattzug im Kommandostab RFSS-Nachschubführer. Zuletzt SS-Standarten-Oberjunker.

Höfer, Fritz: U. a. Kraftfahrer beim SK 4a und von Frühjahr 1942 bis Frühjahr 1944 beim KdS Kiew.

Höß, Rudolf: Humanistisches Gymnasium bis zur Untersekunda. Landwirtschaftslehre. 1922 Beitritt zur NSDAP (Nr.3240). 1923 an einem Feme-Mord beteiligt (zu 10 Jahren Haft verurteilt, 1928 amnestiert). 1934 Eintritt in die SS. Nov. 1934 in Dachau (Block- und Rapportführer), 1938 Adjutant des Lagerkommandanten in Sachsenhausen. Nov. 1939 Schutzhaftlagerführer im Range eines SS-Hauptsturmführers. Mai 1940 Versetzung nach Auschwitz. Ab Dez. 1943 Leitung der Amtsgruppe D (Konzentrationslager) im Wirtschafts- und Verwaltungshauptamt der SS (WVHA). Mai 1944 noch einmal in Auschwitz, um die Ermordung von 400 000 ungarischen Juden zu organisieren. Mai 1945 mit Soldbuch auf den Namen Franz Lang, Bootsmaat der Marine, untergetaucht. März 1946 von der britischen Militärpolizei verhaftet und im Juni an Polen ausgeliefert. Am 2.4.1947 in Warschau zum Tode verurteilt und am 16.4. in Auschwitz gehenkt.

Hößler, Franz: SS-Untersturmführer, Schutzhaftlagerführer in Auschwitz-Birkenau. Bei Kriegsende in Bergen-Belsen. 1945 von einem britischen Gericht zum Tode verurteilt und hingerichtet.

Hofmann, Franz: 1932 NSDAP und SS. Hilfspolizist. Von 1933 bis Ende 1942 in Dachau (zuletzt als stellvertretender Schutzhaftlagerführer). In Auschwitz u. a. Schutzhaftlagerführer des Zigeunerlagers Birkenau und erster SChutzhaftlagerführer im Stammlager. Letzte Beförderung 1944 zum SS-Hauptsturmführer. Das Schwurgericht München 11 verurteilte ihn 1961 wegen Mordes in zwei Fällen (Dachau) zu lebenslänglichem Zuchthaus. Wegen seiner Tätigkeit in Auschwitz wurde er 1965 vom Schwurgericht beim LG Ffm. noch einmal zu lebenslänglich bestraft. Huhn, Heinrich: SS-Sturmscharführer. Angehöriger des SK 4a (»Spieß«).

Jacob, Fritz: Gendarmeriepostenführer. 1939-1942 an der Gendarmerieschule Ebersbach als Ausbilder und Lehrer (Sport und Strafrecht). Mai 1942 mit 50 Gendarmerie-Reservisten »zum Osten in Marsch gesetzt« (Jacob). Nach eigenen Angaben mit der Absperrung bei Exekutionen (Juden und Zigeuner) beauftragt, ebenso bei einer »Strafaktion« gegen 50 beliebig herausgegriffene Dorfbewohner (Männer, Frauen und Kinder). weil ein ukrainischer Wachmann getötet worden war. Er will nicht selbst geschossen haben. Zuletzt Gendarmerie-Gebietsführer. Querner hat er 1926/27 in Zittau als Vorgesetzten (Inspektor der Gendarmerie) kennengelernt: »Ich war damals anerkannter Sport- und Schilehrer. Frau Querner hat bei mir Skiunterricht genommen. Auch Querner selbst«. (Auss. vom 4.10. 1960, 11 204 AR-Z 233/59 Bd.l, BI. 236). J. über sich selbst: »Grundsätzlich war ich aber nicht judenfeindlich eingestellt.« (Ebd.)

Jäger, Karl: Kaufmann. NSDAP 1923, SS 1932. Bei Beginn des Krieges gegen die UdSSR Kommandeur des EK 3 der EGr A. Ende 1941 bis Sept. 1943 zugleich Kommandeur der Sicherheitspolizei und des SD für den Generalbezirk Litauen, mit Sitz in Kowno. Ende 1943 Polizeipräsident in Reichenberg/Sudetenland. Nach 1945 Landarbeiter in der Nähe von Heidelberg. Verhaftung im April 1959. Erhängte sich am 22.6.1959 in U- Haft.

Janssen, Adolf: SS-Obersturmführer (später Hauptsturmführer) und Teilkommandoführer SK 4a. 1968 zu 11 Jahren Haft verurteilt.

Kremer, Johannes Paul: Promovierte 1914 (mit einer histologischen Arbeit über die Gewebelehre bei Insekten) zum Dr. phil. und 1919 zum Dr. med. 1927 Leiter des Anatomischen Instituts der Universität Münster. 1929 Habilitation auf dem Gebiet der Anatomie. 1936 bis 1945 außerordentlicher Professor mit Vorlesungen über Vererbungslehre, Sportmedizin, Röntgenologie und Anatomie. Eintritt in NSDAP 1932, ab 1934 Mitglied der 8. SS-Reiterstandarte (Sturmarzt). Juni 1941 mit dem Rang eines SS-Hauptscharführers der Reserve in die Waffen-SS übernommen und Nov. 1941 zum Untersturmführer befördert. Nur in Semesterferien befristet eingesetzt (einmal im SS-Lazarett Dachau). Juli 1942 Beisitzer beim Gau-Disziplinargericht Westfalen-Nord des NSD-Ärztebundes. Am 8.8.1942 für die Dauer der Semesterferien zum SS-Lazarett in Prag kommandiert. Am 29.8. von Prag nach Auschwitz abgeordnet (bis 18.11.). Danach wieder am Anatomischen Institut in Münster. Dez. 1942 Vorsitzender des Gau-Disziplinargerichts des Gaues Westfalen-Nord des NSD- Ärztebundes. Febr. 1943 zum SS-Obersturmführer der Reserve der Waffen-SS befördert. Aug. 1945 von der brit. Besatzungsmacht (als SS-Mitglied) interniert. Bei den Vernehmungen wurde seine Tätigkeit in Auschwitz bekannt und in seiner Wohnung das Tagebuch beschlagnahmt. Auslieferung an Polen Ende 1946. In einem Verfahren gegen 40 Auschwitz-Täter vom Obersten Polnischen Volkstribunal im Dez. 1947 in Krakau zum Tode verurteilt und Jan. 1948 zu lebenslänglichem Zuchthaus begnadigt. Wegen guter Führung und angesichts seines Alters (74 Jahre) Jan. 1958 entlassen. Im Aug. 1958 kurzzeitig in MünsterlWestfalen in U-Haft genommen. Das LG Münster verurteilte ihn 1960 wegen Beihilfe zum Mord zu 10 Jahren Zuchthaus. K. verließ das Gericht als freier Mann, da seine Strafe durch die Haftzeit in Polen als verbüßt galt.

Kretschmer, Karl: Drogist. 1928-1938 bei der Schutzpolizei. Ab Mitte 1938 bei der Stapo. 1940 Beitritt zur NSDAP. Aufnahme in die SS unterblieb, da er bei einem weltanschaulichen Lehrgang den Anforderungen nicht genügte. Aug. 1942 als Obersturmführer zum Rußland-Einsatz abkommandiert. Sept. bis Ende Nov. 1942 als Verwaltungsführer bei einem Teilkommando des SK 4a in Kursk. Danach beim Kommandeur der Sicherheitspolizei und des SD (KdS) in Shitomir, beim KdS Stuhlweissenburg in Ungarn und beim Sonderkommando Ost, das den Stab der Wlassow-Armee überwachte. Nach 1945 Wiedereinstellung in den Polizeidienst abgelehnt.

Kube, Wilhelm: Als Sohn eines preußischen Sergeanten am 13.11.1887 in Glogau geboren. Studierte Geschichte, Staatswissenschaften und etwas Theologie. Journalistische Tätigkeit. Mitglied mehrerer völkischantisemitischer Gruppierungen. 1924 Reichstagsabgeordneter der »Nationalsozialistischen Freiheitsbewegung«. 1928 als Fraktionsführer der NSDAP im Preußischen Landtag. Initiierte 1932 die »Deutschen Christen«. 1933 Gauleiter der Ostmark und Oberpräsident von Brandenburg. 1936 abgelöst, da er Reichsleiter Buch am 26.4.1936 ein anonymes Schreiben (gez. »Einige Berliner Juden«) mit falschen Anschuldigungen geschickt hatte: »Sie sind der Oberste Richter der Partei, die jeden anständigen Juden bekämpft, das sollten Sie als unser Verwandter nicht tun. Wissen Sie, daß Ihre Frau jüdisches Blut hat?« K. wurde dennoch Juli 1941 zum Generalkommissar des Generalbezirks Weißruthenien bestellt. Er starb am 22.9.1943 durch eine russische Partisanin, die als Dienstmädchen eingeschleust worden war.

Kügler, Wolfgang: Kriminalbeamter. SS-Untersturmführer und Teilkommandoführer des EK 2, dann Leiter der AußensteIle Libau des Kommandeurs der Sicherheitspolizei (KdS) Lettland.

Landau, Felix: geb. 1910. 1911 heiratete seine Mutter den in Wien lebenden jüdischen Privatmann Landau, der dem Kind seinen Namen gab. Nach dem Tod des Stiefvaters (1919) kommt L. in das Internat eines kath. Laienordens. Das sich anschließende Lehrlingsinternat muß er u. a. wegen aktiver Werbetätigkeit für die NS-Jugend verlassen (Beitrittzur »Nationalsozialistischen Arbeiterjugend« 1925). Lehre als Kunstmöbeltischler. 1930 geht er zum österreichischen Bundesheer (2. Dragonerschwadron). März 1931 Eintritt in NSDAP. Mai 1931 politischer Leiter eines NS-Heeressprengels. Entlassung aus dem Bundesheer wegen NS- Betätigung Juni 1933. Mitglied der SA von Juni 1933 bis April 1934, danach in der SS. Beteiligung an Dollfuß-Affaire 1934. Bis 1937 inhaftiert. Erneute Propaganda-Tätigkeit. Wegen drohender Verhaftung Flucht ins Reichsgebiet und Einbürgerung. Anstellung als Kriminalassistent. 1938 Gestapo-Leitstelle Wien und erste Eheschließung. 1940 zum Kommandeur der Sicherheitspolizei und des SD in Radom (GG) versetzt, wo er die Stenotypistin Gertrude kennenlernt. Meldung zu einem EK Juni 1941. Ab Juli 1941 in Drohobycz, Bezirk Lemberg (30000 Einwohner, die Hälfte Juden), wo das EK zu einer AußendienststeIle der Sicherheitspolizei und des SD umgebildet wird. Landau leitet den Arbeitseinsatz der Juden (bis Mai 1943). Ende 1941 lebt L. mit seiner Geliebten in einer feudalen Villa. Nach der Scheidung 1942 (die Ehefrau wurde überwiegend für schuldig befunden) heiratet er 1943 Gertrude (Scheidung 1946). Zuletzt SS-Hauptscharführer. 1946 von einem ehemaligen »Arbeitsjuden« in Linz erkannt und von den Amerikanern verhaftet. August 1947 Flucht aus dem Internierungslager Glasenbach. Lebte bis 1958 unter dem Namen »Rudolf Jaschke, Entwurf, Planung, Beratung, Innenausbau, Kühlmöbel« im Kreis Nördlingen. Das LG Stuttgart verurteilte ihn 1963 zu lebenslänglicher Haft.

Lange, Herbert: Kriminalkommissar und SS-Sturmbannführer. 1940 Leiter eines Sonderkommandos, das psychisch Kranke, Polen und Juden (z. T. mit Gaswagen) mordete. Danach erster Kommandant des Vernichtungslagers Kulmhof. 1942 als Kriminalrat im RSHA (u. a. mit der Aufklärung des Attentats vom 20.Juli 1944 befaßt). Am 20.4.1945 in Berlin gefallen.

Lohse, Hinrich: 1923 Beitritt zur NSDAP, 1925 Gauleiter und 1933 Oberpräsident in Schleswig-Holstein (1933 Mitglied des Reichstags). 1937 SA-Obergruppenführer. 1939 Reichsverteidigungskommissar. 1941 Reichskommissar für das Ostland (Baltikum). 1948 zu 10 Jahren Haft verurteilt und 1951 »krankheitshalber« entlassen. 1964 gestorben. Malzmüller, Theodor: Polizei-Wach-Bataillon XXI Lodz. Einsatz in Chelmno.

Mentz, Willi: SS-Unterscharführer. Hilfsarbeiter in einem Sägewerk, Melkermeisterprüfung. 1932 NSDAP. Versorgte 1940 die Kühe und Schweine in der Vergasungsanstalt Grafeneck und arbeitete von 1941 bis Frühsommer 1942 in der Gärtnerei der Vergasungsanstalt Hadamar. Juni/Juli 1942 bis Nov. 1943 in Treblinka, wo ihm das Landwirtschaftskommando unterstand. Sein Hauptbetätigungsfeld war das sog. Lazarett, eine Erschießungsanlage für Kranke und Gebrechliche. Die Menschen wurden mit Genickschuß getötet und fielen in die Lazarettgrube, in der ein Feuer brannte. Da nicht kontrolliert wurde, ob die Opfer wirklich tot waren, dürften viele Häftlinge bei lebendigem Leib verbrannt sein. Dez. 1943 kurze Zeit in Sobibor, danach beim Italien-Einsatz der nAktion Reinhard« (Verfolgung von Juden und Partisanen). Nach 1945 wieder Melkermeister. Im sog. Treblinka-Prozeß zu lebenslänglicher Haft verurteilt. Im Urteil heißt es: »... weil das Erschießen seine typische Beschäftigung war, nannten ihn die Juden auch einfach den >Schießer< ... Wie viele Menschen Mentz im Lazarett auf die beschriebene Art und Weise getötet hat, konnte nicht eindeutig festgestellt werden ... Fest steht lediglich, daß die Zahl der von ihm eigenhändig getöteten Transportjuden in die Tausende geht und daß er darüber hinaus einige hundert Arbeitsjuden liquidiert hat.«

Metzner, Alfred: Verwaltungsführer, Fahrer und Dolmetscher des Gebietskommissars in Sionim. An extrem grausamen Exekutionen als Schütze beteiligt. August 1950 in Polen hingerichtet.

Möbius, Kurt: 1941 Schutzpolizist. 1942 Pol. Batl. Litzmannstadt und in Chelmno. 1965 wegen Beihilfe an der Ermordung von mindestens 100 000 Menschen zu 8 Jahren Haft verurteilt.

Oberhauser, Josef: SS-Obersturmführer. 1935 SS (Totenkopfstandarte »Brandenburg«) und NSDAP. Mit Beginn des Krieges bei der »Leibstandarte Adolf Hitler«. Ab 1940 in den Vergasungsanstalten Grafeneck. Brandenburg und Bernburg als Leichenverbrenner eingesetzt. Nov. 1941 Kommandierung zum Stab des SS- und Polizeiführers im Distrikt Lublin (»Aktion Reinhard«). Nach eigenen Angaben von Ende 1941 bis Juli/Aug. 1942 in Belzec. Ab Aug. 1942 Christian Wirth, dem Inspekteur der Vernichtungslager, zugeteilt. Auf Anweisung Himmlers Juni 1943 zum Untersturmführer befördert. 1948 vom LG Magdeburg (wegen Beteiligung an »Euthanasie«-Verbrechen und Zugehörigkeit zur SS) zu 15 Jahren Zuchthaus verurteilt und April 1956 amnestiert. Danach Gelegenheitsarbeiter und Schankkellner in München. Das Schwurgericht beim LG München I verurteilte ihn 1965 »wegen eines Verbrechens der Beihilfe zum gemeinschaftlichen Mord in 300 000 Fällen und wegen der Beihilfe zum gemeinschaftlichen Mord in je 150 Fällen zu einer Gesamtstrafe von vier Jahren sechs Monaten Zuchthaus«.

Ohlendorf, Otto: SS-Gruppenführer. 1939 bis 1945 Chef des Sicherheitsdienstes (Leiter des Amtes 111 des RSHA). Juni 1941 bis Juni 1942 Chef der Einsatzgruppe D. 1948 in Nürnberg (Einsatzgruppen-Prozeß) zum Tode verurteilt und 1951 in Landsberg hingerichtet.

Pfannenstiel, Wilhelm: Prof. Dr. med., von 1931 bis 1945 ordentlicher Professor für Hygiene und Direktor des Hygienischen Instituts an der Universität in Marburg/Lahn. SS-Standartenführer und beratender Hygieniker der SS. Ermittlungsverfahren eingestellt.

Plate, Albert: SS-Hauptscharführer. Stellvertreter Bothmanns in Chelmno.

Pötzinger, Karl: Bei Kriegsbeginn SA-Scharführer. In »Euthanasie«-Anstalten Brandenburg und Bernburg (als Leichenverbrenner) sowie in Treblinka und Sobibor eingesetzt. 1944 gefallen.

Pradel, Friedrich: Polizeikommissar und Major der Schutzpolizei, Leiter des Referates Kraftfahrwesen der Sipo beim RSHA (11 D 3a). Beteiligt an Entwicklung und Einsatz der Gaswagen. Nach 1945 wieder im Polizeidienst. 1966 vom LG Hannover zu 7 Jahren Zuchthaus verurteilt. Querner, Rudolf: Höherer SS- und Polizeiführer. 1943 SS-Obergruppenführer. Selbsttötung am 27.5.1945 (nach der Verhaftung).

Rauff, Walter: SS-Standartenführer. 1941 im RSHA Leiter der Amtsgruppe II D (Technik) und dort u. a. für die Ausrüstung der Einsatzgruppen mit Gaswagen zuständig. Flüchtete nach 1945 nach Südamerika und starb am 14.5.1984 in Chile.

Reuss, Dr. theol.: Josef Maria. Kriegspfarrer (so die damalige Bezeichnung) bei der 295. Infanterie-Division (Heeresgruppe-Süd). Ab 1946 Prof. der Pastoral-Theologie und Leiter des Priesterseminars in Mainz. 1954 zum Titular-Bischof und Weihbischof in Mainz ernannt.

Rösler, Karl: Major, Kommandeur des 528.lnfanterieregiments. Erstattete am 3. 1. 1942 Meldung über Massenerschießungen Juli 1941 in Shitomir, die vom OKW nicht weitergeleitet wurde.

Schniewindt, Rudolf: General der Infanterie, Befehlshaber im Wehrkreis IX.

Schütt, Hans-Heinz: Verwaltungsführer in Grafeneck, Hadamar und von April bis Aug. 1942 in Sobibor. Ab Okt. 1942 bei der Waffen-SS. Schulz, Erwin: Brigadeführer. 1941 Leiter der Polizeischule Berlin-Charlottenburg und zugleich Leiter der Gruppe I B (Schulung und Erziehung) im RSHA. Bei Einmarsch in UdSSR Leiter des EK 5. In Nürnberg zu 20 Jahren Zuchthaus verurteilt und vorzeitig entlassen.

Schumann, Ernst: Kraftfahrer bei der 1.Werkstattkompanie im Kommandostab RFSS-Nachschubführer. Letzter Dienstgrad: SS-Rottenführer bei der Waffen-SS.

Schwarz, Gottfried: SS-Hauptscharführer. In Grafeneck und Bernburg im Krematorium, in Belzec als Vertreter des Lagerkommandanten eingesetzt. 1944 in Istrien (dem letzten Einsatzort der »Aktion Reinhard«) gefallen.

Six, Franz: Prof. Dr., SS-Oberführer. RSHA (Amt VII), Leiter des Vorkommando Moskau (Einsatzgruppe B). Im Nürnberger Einsatzgruppenprozeß zu 20 Jahren Haft verurteilt und 1952 vorzeitig entlassen. Danach Werbeberater.

Stahlecker, Walter: NSDAP Febr. 1932, nach eigenen Angaben schon seit 1921. SS-Brigadeführer und Generalmajor der Polizei. Leiter der EGr. A (zuvor Befehlshaber der Sicherheitspolizei und des SD im Reichsprotektorat Böhmen und Mähren und BdS Norwegen). Am 23.3.1942 gefallen.

Stangl, Franz: Kriminalbeamter. SS-Obersturmführer. Stellvertretender Büroleiter in den Vergasungs-Anstalten Hartheim und Bernburg. Kommandant in Sobibor und Treblinka. Am 22.7.1970 vom Schwurgericht Düsseldorf zu lebenslänglicher Haft verurteilt. Am 28.6.1971 in der Haft verstorben.

Stark, Hans: Jahrgang 1921. Mit 16 Jahren zur SS-Totenkopfstandarte »Brandenburg«. KZ-Stationen: Sachsenhausen, Buchenwald, Dachau, Dez. 1940 Blockführer in Auschwitz (Politische Abteilung ab Juni 1941). Stark erhielt von Dez. 1941 bis März 1942 Urlaub, um die Reifeprüfung abzulegen. Von Nov. 1942 bis März 1943 Studienurlaub (Jura). Letzte Beförderung: SS-Untersturmführer. Studierte nach dem Krieg Landwirtschaft. Von 1953 bis 1955 Lehrer an der Landwirtschaftsschule in Groß-Gerau (Hessen). Danach Sachbearbeiter für Wirtschaftsberatung bei der Landwirtschaftskammer in Frankfurt/Main. Von 1957 bis zu seiner Verhaftung im April 1959 Lehrer an der Landwirtschaftsschule Lovenich/ Weiden. Stark wurde 1965 vom Schwurgericht beim LG Frankfurt zu 10 Jahren Jugendstrafe verurteilt, da er zur Tatzeit noch keine 21 Jahre alt war. Im Urteil heißt es: »Bei weiteren Vergasungen jüdischer Menschen im Mai 1942 nahm Stark häufig vor den Vergasungen einige jüdische Frauen beiseite. Wenn dann die anderen jüdischen Menschen in den Gaskammern waren, stellte er die Frauen im Hof des kleinen Krematorium an die Wand. Dann schoß er eine oder zwei Frauen in die Brust und in die Füße. Wenn dann die anderen Frauen zitterten, auf die Knie fielen und den Angeklagten Stark anflehten, sie am Leben zu lassen, schrie er sie an: >Sarah, Sarah, los, steh!< Dann erschoß er sie alle nacheinander.«

Strauch, Eduard: Dr. jur., Theologiestudium in Erlangen und Münster, danach Jura. 1931 NSDAP und SA und im selben Jahr Übertritt in SS. SS-Obersturmbannführer. 1941 Führer des EK 2 in Lettland, 1942 Kommandeur der Sicherheitspolizei und des SD (KdS) Weißruthenien. 1944 KdS Wallonien (Lüttich). Im Nürnberger Einsatzgruppenprozeß zum Tode verurteilt, an Belgien ausgeliefert und dort nochmals zum Tode verurteilt. Todesurteil wegen Geisteskrankheit nicht vollstreckt. Sept. 1955 gestorben.

Täubner, Max: Flugzeugingenieur. Eintritt in NSDAP 1932 (wegen unpünktlicher Beitragszahlungen ausgeschieden und 1937 neu aufgenommen), in SS Januar 1933. SS-Untersturmführer beim 1. Werkstattzug im Kommandostab RFSS-Nachschubführer. Der Versuch, Täubner nach dem Krieg vor Gericht zu bringen, scheiterte 1960. Das LG Memmingen und das OLG München lehnten die Eröffnung eines Hauptverfahrens ab. Begründung: das Urteil des SS-Gerichts stehe der Durchführung eines neuen Strafverfahrens entgegen (obgleich Täubner wegen der Ermordung der Juden weder angeklagt noch verurteilt worden war). Der BGH schloß sich dieser Ansicht am 24.5.1972 an (2 ARs 80172).

Tauscher, Fritz: Als Polizeioberleutnant in der Verwaltung der Vergasungsanstalt Sonnenstein (Tarn-Standesamt). Nach eigenen Angaben von Okt. 1942 bis März 1943 in Belzec mit der Exhumierung der Leichen und dem Abbruch des Lagers befaßt. 1965 Selbstmord in U-Haft. Tewes, Ernst: Kath. Kriegspfarrer (so die damals übliche Bezeichnung) beim Kriegslazarett 4/607. Nach 1945 ins Domkapitel München berufen. Von 1968 bis 1984 Weihbischof und zugleich Bischof für die Region München.

Tögel, Richard: Schutzpolizist. 1941 Polizeibatallion 9, Mitglied des EK 10 a (Einsatzgruppe D).

Trill, Viktor: Hilfspolizist und danach Kraftfahrer bei der Gestapo in Brünn. SS-Oberscharführer. Mitglied des SK 4a.

Wagner, Gustav: Im Büro der Vergasungsanstalt Hartheim. In Sobibor stellvertr. Lagerkommandant. SS-Oberscharführer. Von den Häftlingen wegen seiner Brutalität »Weifei« (jiddisch: Wolf) genannt. Nach 1945 in Brasilien. Ein Auslieferungsersuchen der BRD wurde vom brasilianischen Obersten Gerichtshof im Juni 1979 abgelehnt. Im Oktober 1980 nahm sich W. in seinem Haus das Leben.

Wallerang, Bernhard: SS-Untersturmführer beim SS- und Polizeiführer Lublin.

Werner, Kurt. Kraftfahrer bei Gestapo Hildesheim und der 3. Kraftfahrkompanie in Pretzsch. Danach Polizei-Reserve-Bataillon 9 und SK 4a. Teilnahme an Exekutionen in Luzk, Shitomir, Babi-Yar.

Wilczek, Gerhard: Ev. Kriegspfarrer beim Kriegslazarett 4/607. Nach 1945 Gemeindepfarrer.

Wirth, Christian: Kriminalbeamter. NSDAP 1931. SS-Sturmbannführer (1943). Bei der sog. Euthanasie u. a. Büroleiter in Brandenburg, Hadamar und Hartheim. Erster Kommandant in Belzec, ab Aug. 1942 Inspekteur der Vernichtungslager. 1944 in Istrien erschossen.

Wolff, Karl: Verlagsvertreter. SS-Obergruppenführer und General der Waffen-SS. NSDAP und SS 1931. Juli 1933 persönlicher Adjutant von Himmler. Von Nov. 1936 bis Sept. 1943 Chef des Persönlichen Stabes des Reichsführers SS. Danach Höchster SS- und Polizeiführer in Italien. Wegen der Judendeportationen nach Treblinka 1964 in München zu 15 Jahren Haft verurteilt.

Zierke, Ernst: »Krankenpfleger« in den Vergasungsanstalten Grafeneck und Hadamar. Ab Juni 1942 in Belzec (Rampendienst und Aufsicht bei Entkleidungl, Herbst 1943 in Sobibor.

Zopp, Friedrich: Angehöriger des SK 6.

Ernst Klee / Willi Dreßen / Volker Rieß, »Schöne Zeiten«Judenmord aus der Sicht der Täter und Gaffer, S. Fischer Verlag GmbH, Frankfurt am Main, 1988.