Maxime Steinberg
Les yeux du témoin
et le regard du borgneL’Histoire face au révisionnisme
«L’histoire à vif». Les Éditions du Cerf, Paris 1990. ISBN 2-204-04107-6.
© Les Éditions du Cerf 1990, Maxime Steinberg 2009.
Présentation de la version Web
Les yeux du témoin et le regard du borgne, de l’historien Maxime Steinberg, constitue l’une des plus fines analyses des méthodes négationnistes. Il se concentre sur l’une des principales falsifications du négationniste Robert Faurisson, celle du journal du Médecin S.S. Johann Paul Kremer, témoin des assassinats par gazage à Auschwitz. L’érudition et la rigueur de Maxime Steinberg font merveille pour démonter le mensonge faurissonien en même temps qu’est exposée la différence abyssale entre un véritable travail d’historien et la parodie perverse et malhonnête qu’en font les négationnistes. La démonstration est si impeccable que Faurisson, qui ne recule devant aucune torsion de la vérité pour répondre à ses contradicteurs, n’a jamais évoqué, ne serait-ce qu’en passant, l’opus de Maxime Steinberg.
L’auteur, détenteur des droits, nous a donné l’autorisation de reproduire son ouvrage, aujourd’hui épuisé, sur PHDN. Nous l’en remercions très vivement.
Il nous a communiqué une version électronique de son texte, mais dans un état antérieur à celui de la publication. Pour des raisons d’efficacité, nous nous sommes cependant appuyés sur cette version en tentant d’en corriger les défauts, surtout d’ordre typographiques, et d’en effacer les écarts par rapport à la version publiée. Quelques coquilles manifestes de l’édition papier ont également été corrigées. Sur un texte de plus de deux cent pages, des erreurs nous ont sûrement échappées. Elles ne sauraient être imputées à Maxime Steinberg et c’est la version papier qui doit être citée et qui doit servir de référence. Nous conseillons vivement aux lecteurs d’essayer de se la procurer.
L’ouvrage de Maxime Steinberg peut être recommandé aux étudiants d’Université, aux élèves de Terminale, mais il s’agit d’une œuvre élaborée qui peut ne pas être à la portée des élèves de collèges. Les professeurs notamment d’Histoire et de Philosophie pourront cependant l’utiliser comme outil très efficace, à la fois pour l’histoire de la Shoah, pour celle d’Auschwitz ou pour «approcher» la question négationniste.
Rédigé à la fin des années 1980, l’ouvrage de Maxime Steinberg utilise beaucoup les mots «révisionnisme» et «révisionniste» (mais toujours avec des guillemets) car le vocable «négationnisme», plus adéquat pour désigner le discours de falsification dont le but est la négation de la réalité du génocide des Juifs, n’était pas encore répandu. Il faut garder à l’esprit, évidemment, qu’il s’agit toujours du «négationnisme» des falsificateurs de l’histoire sous la plume de Maxime Steinberg.
Le lecteur trouvera dans le cartouche « Sur le même sujet », à droite du texte, le moyen de naviguer entre les chapitres, et au dessous la possibilité de faire une recherche textuelle limitée à l’ouvrage de Maxime Steinberg.
Gilles Karmasyn, responsable de PHDN, le 14 avril 2009.