Domitia est la revue du CRHiSM (Centre de Recherches Historiques sur les Sociétés Méditerranéennes); son secrétaire de rédaction est Aymat Catafau, directeur du département d'Histoire de l'Université de Perpignan. Le CRHiSM, regroupant historiens et historiens de l'art, est présidé par le professeur Jean-Marcel Goger. 28. François Duprat, Le Fascisme dans le monde, ibid.. 29. François Duprat, « La Marche vers le pouvoir », in François Duprat, Michel Faci, La Montée du nationalisme en Grande-Bretagne, 1977, Supplément à la Revue d'Histoire du fascisme, juin-juillet 1977, pp. 33-35. 30. Cf. Pour un Ordre Nouveau ; ON, Ordre Nouveau, supplément à Pour un Ordre Nouveau, juin 1972 ; Henri Laux, La Formation du Front National pour l'Unité Française (octobre 1972-juin 1973), mémoire de diplôme, I. E. P. de Paris, 1974 ; Le Figaro, 12 février 1974. A notre sens, c'est là une étape de l'édification du néo-racisme qu'omet à tort M. Taguieff (cf. son article fondateur sur le sujet : « Présences de l'héritage nazi: des "nouvelles droites" intellectuelles au "révisionnisme" », Droit et liberté, janvier 1981). 31. Le National, janvier 1978. 32. CEH, 10 mai 1977. Nous faisons nôtre, pour les NR, particulièrement pour la tendance nazi-maoïste, la définition de la problématique de M. Faye en son ouvrage sur Les Langages totalitaires : un lieu bien déterminé de la topographie sera lié à une fonction singulière : celle de faire éclater les langages idéologiques et d'introduire en eux ce qui a été désigné comme la Verschänkheit (Thomas Mann), l'entrecroisement ; ou encore le Schwanken, l'oscillation, l'alternance. Cette zone de l'éclateur idéologique, c'est le syndicalisme-révolutionnaire dans l'exemple italien ; c'est le national-bolchevisme dans la topographie allemande. 33. CEH, 13 septembre 1977. 34. In Présent, 10 juin 1988. 35. Cité in Chronique quotidienne de l'extrême droite France 1991, brochure du MRAP, 1992. 36. Cité in Mmes Cuminal, Souchard, Wathier et M. Wahnich, Le Pen Les Mots, préface de Jean-Pierre Faye, Le Monde éditions, 1997, p. 160. 37. CEH, 31 janvier 1978. 38. Interview au Figaro magazine, 22 septembre 1991. 39. Libération, 07 novembre 1991. L'année 1991 est exemplaire : M. Raoult défend les valeurs communes RPR-FN, M. Poniatowski (PR) tient toute l'année un délire franchement raciste, M. Chirac se lamente sur le bruit et l'odeur, Mme Cresson fait l'apologie des charters, M. Longuet propose d'appliquer la préférence nationale aux versements du RMI. A l'automne, la compréhension affichée par les sondés envers le vote FN est en hausse de dix points par rapport à l'année précédente, M. Le Pen arrive en tête des hommes politiques proposant une politique satisfaisante en matière d'immigration, près de la moitié des sondés réclament l'instauration de la préférence nationale. 40. La Croix, 29 novembre 1991. 41. In National-Hebdo, 06-12 août 1998. Suite au tollé déclenché, M. Le Pen félicita publiquement M. Peltier.

L'invention d'une doxa néo-fasciste : le rôle de l'avant-garde nationaliste-révolutionnaire

Idéologie négationniste, propagandes anti-américaine, anti-immigration, anti-juive

Par Nicolas Lebourg

Domitia*, no 1, octobre 2001.

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4. Une praxis : la propagande contre l'immigration maghrébine

Lorsque les néo-fascistes peignaient le slogan La France aux Français, entouré de croix celtiques, sur les murs du bidonville de Nanterre, l'idée de l'immigration n'apparaissait pas, il ne s'agissait que d'un simple discours raciste. Duprat invente le discours anti-immigrés qui, à l'instar de l'antisionisme, a l'énorme avantage de laisser à penser que les gens sont attaqués pour des causes objectives et non selon les critères de leur naissance. De même que le conspirationnisme est la tentative de rationalisation de l'antisémitisme, la rhétorique anti-immigrés crée une offre et une demande raciste et un système de rationalisation des deux.

Le thème anti-immigrés est étudié dans le sens de la résurrection du nationalisme. Duprat observe patiemment les stratégies, et leurs résultats, des « partis frères ». En 1970, il constate que la renaissance du nationalisme, en divers lieux, est due à la crainte qu'engendre le gauchisme. Mais il note également que le facteur de l'immigration entre en jeu dans deux cas. En Suisse, il a provoqué une explosion de la xénophobie, malgré l'opposition à celle-ci affichée par les partis parlementaires, églises et syndicats. En somme :

Un capitalisme uniquement soucieux de rentabilité immédiate et de gros gains rapides est en train de créer de toutes pièces en Europe un problème qui mine les USA (...). Dans la renaissance d'une sorte de « néo-fascisme » à l'échelle européenne, voire à l'échelle mondiale, les agissements mercantilistes d'un capitalisme revenant peu ou prou à ses traditions esclavagistes du XVIIIe siècle risque de peser très lourd.

Le cas de la Grande-Bretagne s'avère encore plus riche d'enseignements. La campagne raciste anti-immigrés, couplée à l'anti-gauchisme, de Powell, leader ultra du parti tory, lui a permis de rafler la mise dans l'électorat conservateur, de conquérir une part de l'électorat travailliste, et a reçu un fort bon accueil au sein du prolétariat.28

Les événements postérieurs montreront que l'agitation orchestrée par Powell, exigeant le rapatriement des immigrés sous peine de déclenchement d'une guerre raciale, a d'abord contenu le vote extrême droitier, puis, de par la popularisation des thèmes racistes, a permis l'apparition réelle sur la scène politique du National Front.

Duprat constate que, si en France l'extrême droite électorale joue la carte de la modération, le NF a choisi une propagande radicale et racialiste. L'absence de l'extrême gauche lui permet de tenir le secteur politique de l'opposition radicale. Ceci explique le succès rapide de la lutte contre l'immigration en Grande-Bretagne et son échec relatif en France. (...) Avec la lutte contre l'immigration, le NF a sa meilleure carte politique et la joue au maximum. Elle est susceptible de lui permettre d'entrer au Parlement tôt ou tard. (...) Le chômage rend beaucoup plus sensible la concurrence des travailleurs immigrés sur le marché du travail. [Un projet de loi contre la propagande racialiste a été mis en place, cependant l'efficience de ce type de disposition] est beaucoup plus mince lorsqu'il s'agit de combattre une formation politique en pleine ascension. [Les mesures anti-immigrés prises par le gouvernement ont été sans impact sur la progression du NF qui a crû et continuera à croître grâce à la crise].29

C'est cette technique que Duprat va tenter d'importer en France. Disciple appliqué de Dominique Venner, il estime que la fusion antisémitisme-antisionisme-négationnisme peut lui permettre de créer le grand parti nationaliste regroupant tous les militants essaimés dans une myriade de groupuscules. L'antisémitisme fournit une idéologie unitaire, l'anti-immigration doit servir à rallier des masses auxquelles il conviendra ensuite de faire saisir le « vrai problème ».

Duprat a joué un rôle moteur dans la construction d'Ordre Nouveau, puis du Front National. Avant d'être exclu d'ON au début 1973, il a imposé différents thèmes : le gauchisme ne serait qu'une manipulation du sionisme, donc ce serait lui qui constituerait les véritables bandes armées du capital, il chercherait à manipuler les masses immigrées pour pouvoir organiser la Révolution avec le PCF auquel il est secrètement allié. Le congrès d'ON avait entériné la dénonciation du gauchisme, de l'immigration organisée par la technocratie pour saper le système social, le caractère dit totalitaire de la démocratie. Mais il avait également esquissé un discours très proche de celui de l'ethnodifférencialisme et du retournement du droit à la différence, systématisé dans les années quatre-vingts, position qui était également celle de l'ex-PPF Barthélémy au sein de la direction du FN constitué par ON. Après l'éviction de Duprat, le mouvement préférera communiquer de manière plus abrupte, éditant un tract Bougnoule go home !30

Entré au FN, Duprat s'appuie sur l'équipe de Militant, et regroupe autour de lui les différents éléments néo-nazis et néo-fascistes au sein de ses GNR.

Il devient le responsable de la stratégie et de la propagande frontistes, le numéro deux du parti. Il impose ses thèmes à M. Le Pen, qui dénonce le PCF comme cinquième colonne, les immigrés étant la sixième, et les deux ayant accompli leur jonction31. M. Le Pen ne voulait pas de la lutte contre l'immigration comme thématique de propagande, Duprat invente néanmoins un slogan, inspiré d'une affiche antisémite du NSDAP : Un million de chômeurs, c'est un million d'immigrés de trop ! La France et les Français d'abord !. Pour lui, il s'agit de ne pas se limiter à la thématique anticommuniste que les partis de droite, plus respectables et ne pouvant que bénéficier du vote utile, utilisent largement. Ce thème lui permet donc de réussir l'oscillateur idéologique : pour les électeurs et pour les militants, il offre un discours national social. Il le concrétise pleinement par une affiche de 1978 qui affirme : « LES FRANÇAIS D'ABORD «  1 000 000 de chômeurs c'est 1 000 000 d'immigrés en trop » Le 12 mars 1978 VOTEZ pour les DEFENSEURS des TRAVAILLEURS FRANÇAIS FRONT NATIONAL ».Ainsi, a contrario des classiques propagandes racistes, se pose le principe selon lequel « le parti national » ne combat pas les individus selon des motifs raciaux, mais, face au chômage, constitue le véritable défenseur du peuple, remplaçant le PCF dans la défense des travailleurs. Les CEH publient un éditorial, non signé par Duprat mais par le FN, qui expose les deux axes de la propagande pour les municipales de 1977 : anticommunisme absolu et anti-immigration. Il y est clairement expliqué que la seule formulation doit être celle de « Un Million... », qu'il faut montrer aux électeurs que la gauche au pouvoir favoriserait l'immigration. Le vote FN est dit pouvoir ainsi devenir un vote de protestation « à gauche » pour l'électorat populaire.32

La réussite de Duprat est d'avoir compris que le nationalisme ne pourrait resurgir d'une logorrhée raciste, rebutante de prime abord en raison du souvenir de la Shoah (d'où l'importance du négationnisme), mais de ce qui se présenterait comme une critique sociale et populaire, que le racisme en se donnant des airs d'objectivité, d'analyse économique et de responsabilité sociale, pouvait devenir l'instrument de résurrection du nationalisme. Ceci nécessitait bien sûr une période socialement difficile, et l'hebdomadaire dupratien constate que c'est bien grâce au chômage que la dénonciation de l'immigration fonctionne désormais.33

Si Stirbois, le successeur de Duprat (qu'il avait lui-même recruté), allait en ce sens, il faudra ensuite attendre « l'effet Tapie », populisme social laissant rapidement ses électeurs orphelins, pour que la « préférence nationale » reprenne pleinement, pour des raisons stratégiques, cette dimension « sociale ».

Malgré son programme ultra-libéral, une fois qu'il aura fait le plein de son électorat radicalement anticommuniste, le parti de Jean-Marie Le Pen ne va pas cesser de clamer cette antienne, pour dévier à son profit les voix des classes populaires. En 1988, Stirbois déclarait que ceux qui votent traditionnellement à gauche parce qu'ils s'imaginent depuis toujours que la gauche défend les travailleurs, vont petit à petit comprendre que le mouvement qui défend le mieux les travailleurs français, c'est le Front National.34 Son éphémère successeur Carl Lang (entré au Front suite à l'assassinat de Duprat) expliquait aux militants lors de leur université d'été 1991 que le FN se devait d'éradiquer le PC [et d'en] récupérer des bouts. Nous devons comprendre ses électeurs et leur expliquer que la vraie réponse sociale, c'est la préférence nationale. L'immigration gêne moins les riches que les pauvres.35 Enfin, en 1992, M. Le Pen, dont le verbe crée encore le dogme dans le parti, évoque pour la première fois les travailleurs36, réintroduisant le terme et annonçant le virage social-raciste de son mouvement.

Enfin, Duprat saisit la nécessité d'un rapport dialectique avec la droite dite républicaine. Il rédige à ce propos un éditorial fondamental, partant de récentes déclarations de responsables du CNPF établissant la corrélation entre immigration et chômage. Il se réjouit : tandis que la droite nationale avait toujours été strictement incapable d'avoir la moindre crédibilité économique, elle y accède enfin par ce biais. De plus, les mesures de M. Stoleru avaient lavé du « pêché de racisme » nos propositions, désamorçant décisivement les campagnes furieuses du MRAP et de la LICRA à ce propos. [T]out ceci est une belle leçon pour ceux qui, il y a quelques mois, s'opposaient au sein du camp national, à la propagande anti-immigration, dont les nationalistes-révolutionnaires se montraient les plus ardents défenseurs.37

Duprat désigne là un fait qui sera par la suite au coeur de toute la stratégie frontiste : la démagogie anti-immigrés, les lois anti-immigration (officiellement stoppée depuis 1974) ne représentent pas un barrage au parti nationaliste, mais au contraire l'un de ses meilleurs modes de propagande. C'est là la vraie leçon tirée de la campagne powelliste permettant l'éclosion du NF : la droite, en récupérant langage et idées frontistes, avalise et légitime ceux-ci et constitue dès lors un élément central et indispensable de toute progression et offensive frontiste.

Le processus de lepénisation des esprits, dénoncé par Me Badinter lors du débat sur les Lois Debré, s'amorça en fait en 1983, par une « lepénisation des partis », la reprise par la droite et par la gauche d'une rhétorique anti-immigrés calquée sur celle du FN. Ainsi lorsqu'en 1991, M. Giscard d'Estaing clamera que le type de problème auquel se trouve confrontée la France se déplace de celui de l'immigration vers celui de l'invasion38, il ne fit pas que reprendre l'expression frontiste classique d'immigration-invasion, il s'attire aussi cette réponse cinglante de Bruno Mégret : Vous êtes encore en retard, nous n'en sommes plus à l'invasion mais à la colonisation39. Les associations antiracistes, qui eussent réagi violemment si de tels propos avaient émané d'un responsable FN, n'osèrent pas porter plainte pour incitation à la haine raciale contre un ancien Président de la République : comme l'indiquait Duprat, la « caution honorable » permet de « déminer » le champ propagandiste.

L'ancien Président de la République réclamait au passage que soit instauré le droit du sang : une proposition qui n'avait été formulée ouvertement antérieurement que par... les groupuscules néo-nazis, et qui va ainsi pouvoir être reprise par M. Mégret dans ses cinquante propositions, le 16 novembre 1991 (parmi les autres exigences, on remarque l'insistance concernant l'abrogation des lois Pleven et Gayssot). Dès lors, le terme de colonisation s'installera dans le discours de masse du Front National, immigration-invasion en sera un leitmotiv. Alors que ses propositions s'inspirent du programme du NSDAP, M. Mégret réfute toute comparaison avec Vichy, car il s'agirait d'une période où la France luttait contre l'invasion tout en prétendant qu'aujourd'hui, la situation est la même.40

Lorsqu'en août 1998, peu après les remous extrêmement violents provoqués par des accords FN-droites dans les nouveaux exécutifs régionaux, l'ancien Premier ministre Edouard Balladur estima naturel de s'interroger sur la mise en place de la préférence nationale, le Front National passa un nouveau cap. Martin Peltier, rédacteur en chef de National-Hebdo, déjà auteur d'articles anti-juifs et pro-Waffen SS, en appelle, face à la « question de l'immigration » à l'organisation de rafles et de camps de concentration, ajoutant que, justement, la Shoah sert entre autres (d'abord ?) aujourd'hui à rendre impensables certains moyens indispensables d'une juste cause, la lutte contre l'immigration-invasion.41 Ainsi, à chaque palier passé, le parti put-il durcir son discours.

       
   

Notes.

28. François Duprat, Le Fascisme dans le monde, ibid..  

29. François Duprat, « La Marche vers le pouvoir », in François Duprat, Michel Faci, La Montée du nationalisme en Grande-Bretagne, 1977, Supplément à la Revue d'Histoire du fascisme, juin-juillet 1977, pp. 33-35.  

30. Cf. Pour un Ordre Nouveau ; ON, Ordre Nouveau, supplément à Pour un Ordre Nouveau, juin 1972 ; Henri Laux, La Formation du Front National pour l'Unité Française (octobre 1972-juin 1973), mémoire de diplôme, I. E. P. de Paris, 1974 ; Le Figaro, 12 février 1974. A notre sens, c'est là une étape de l'édification du néo-racisme qu'omet à tort M. Taguieff (cf. son article fondateur sur le sujet : « Présences de l'héritage nazi: des "nouvelles droites" intellectuelles au "révisionnisme" », Droit et liberté, janvier 1981).  

31. Le National, janvier 1978.  

32. CEH, 10 mai 1977. Nous faisons nôtre, pour les NR, particulièrement pour la tendance nazi-maoïste, la définition de la problématique de M. Faye en son ouvrage sur Les Langages totalitaires : un lieu bien déterminé de la topographie sera lié à une fonction singulière : celle de faire éclater les langages idéologiques et d'introduire en eux ce qui a été désigné comme la Verschänkheit (Thomas Mann), l'entrecroisement ; ou encore le Schwanken, l'oscillation, l'alternance. Cette zone de l'éclateur idéologique, c'est le syndicalisme-révolutionnaire dans l'exemple italien ; c'est le national-bolchevisme dans la topographie allemande.  

33. CEH, 13 septembre 1977.  

34. In Présent, 10 juin 1988.  

35. Cité in Chronique quotidienne de l'extrême droite France 1991, brochure du MRAP, 1992.  

36. Cité in Mmes Cuminal, Souchard, Wathier et M. Wahnich, Le Pen Les Mots, préface de Jean-Pierre Faye, Le Monde éditions, 1997, p. 160.  

37. CEH, 31 janvier 1978.  

38. Interview au Figaro magazine, 22 septembre 1991.  

39. Libération, 07 novembre 1991. L'année 1991 est exemplaire : M. Raoult défend les valeurs communes RPR-FN, M. Poniatowski (PR) tient toute l'année un délire franchement raciste, M. Chirac se lamente sur le bruit et l'odeur, Mme Cresson fait l'apologie des charters, M. Longuet propose d'appliquer la préférence nationale aux versements du RMI. A l'automne, la compréhension affichée par les sondés envers le vote FN est en hausse de dix points par rapport à l'année précédente, M. Le Pen arrive en tête des hommes politiques proposant une politique satisfaisante en matière d'immigration, près de la moitié des sondés réclament l'instauration de la préférence nationale.  

40. La Croix, 29 novembre 1991.

41. In National-Hebdo, 06-12 août 1998. Suite au tollé déclenché, M. Le Pen félicita publiquement M. Peltier.

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05/01/2002