Les amis de Rassinier
Eberhard Fritsch
Fondateur du journal nazi argentin Der Weg (Patrice Chairoff, Dossier néo-nazisme, Editions Ramsay, 1977, p. 408), dirigé un moment par le nazi Johann von Leers, un autre ami de Rassinier...
« La collection de Der Weg sur onze années constitue un véritable monument de haine [...] » (Chairoff, p. 408)
Après la chute de Peron, Fritsch se réfugia en Autriche, où il rencontra Rassinier en 1961. Rassinier puisa, sans toujours le dire, à plusieurs reprises dans le journal Der Weg... (Florent Brayard, Comment l'idée vint à M. Rassinier, Naissance du révisionnisme, Fayard, 1996, p. 309-311)
Rassinier lors de son passage en Autriche rencontra aussi le frère d'Eichman...
Quand on songe que Rassinier a osé écrire:
« Le socialiste que je suis n'a rien à voir de près, ni de loin avec les organisations néo-nazistes [sic] que vous citez ».
(« Mise au point », la voix de la résistance, septembre 1962, cité par Brayard, p. 371)
Et quand Rassinier fut interdit de territoire allemand pour cause d'appartenance à un « groupe international de tendance fasciste », il qualifia cela d'« ignoble calomnie » (Nadine Fresco, Fabrication d'un antisémite, Seuil, 1999, p. 40)
En 1964, l'année où Rassinier poursuivait en diffamation ceux qui voyaient en lui un agent de l'internationale nazie, Rassinier citait Der Weg comme source d'un document dans son livre Le Drame des Juifs européens! (Fresco, p. 46)
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© Gilles Karmasyn 1999Vos réactions
25/11/99